Elizabeth Johns - De Feu Et De Flammes стр 7.

Шрифт
Фон

Son frère Iain avait maintenu une présence à Londres. Les réformes sociales le passionnaient, tout comme créer des lois permettant de meilleures conditions pour la classe ouvrière pauvre. Gavin voulait continuer le travail dIain, mais il navait aucune idée de comment atteindre ce but. Si Lady Margaux restait en Écosse, peut-être cela ne la dérangerait-elle pas de le guider sur les subtilités de la société londonienne.

Il ne serait pas contre être ami avec Lady Margaux. Elle était intelligente et navait pas peur dexprimer le fond de sa pensée. Elle avait certainement été franche avec lui la nuit précédente, au lieu de battre des cils comme tant de femmes avaient tendance à faire. À quoi pensait-il ? Ils ne pouvaient pas être amis, nest-ce pas ? Il se devait de penser différemment désormais. En tant que docteur, il lui avait été permis un accès inhabituel aux maisons des gens, de brefs aperçus de ce quil se passait en privé. Désormais, toutes les règles avaient changé, et pas de manière positive.

Il se leva et se rendit vers le bureau, résolu à sattaquer aujourdhui aux comptes du domaine. Il ne pouvait plus le remettre à plus tard. Il avait probablement besoin denvoyer le vieux Wallace à la retraite et dengager un nouveau gestionnaire du domaine, mais dabord il avait besoin de comprendre la condition et la magnitude de ce dont il était maintenant responsable. Lord Ashbury lui avait proposé son aide. Il accepterait loffre dAshbury une fois quil se serait familiarisé avec sa propriété et la situation dans laquelle ils se trouvaient.

Lodeur du bureau et de vieux livres envahit ses sens avec nostalgie. Il se tint un moment immobile, se souvenant tendrement de lenfance quil avait passé ici ; et, plus tard, des conversations captivantes quil avait eu avec son père et son frère. Il ignora son chagrin et savança vers le bureau : un bureau qui croulait sous un énorme tas de courrier jamais ouvert. Il secoua la tête. Son frère navait jamais été organisé, et apparemment les responsabilités de lintendant ne comportait pas louverture du courrier. Il sassit face au bureau en chêne massif, ne se sentant vraiment pas à sa place. Il se souvint de son frère et son père, assis ici face à lui. Comme sa vie avait changé, presque en un battement de cil.

« Papa Craig ! »

Gavin entendit son nom résonner à travers la maison, suivi par le bruit de petits pieds dégringolant les escaliers et traversant le couloir, avant quune petite fée fasse irruption dans la pièce.

« Bonjour, Maili », dit Gavin, levant les yeux tendrement vers la petite fille.

Elle grimpa sur ses genoux pour le câliner et lembrassa sur la joue. Les deux petites semblaient avoir un besoin constant dêtre rassurées.

« Maili ! » entendirent-ils Catriona appeler, et elle descendit ensuite les escaliers en courant, cherchant sa sœur. Lorsque Catriona atteignit la porte, elle sarrêta net à la vue de Maili, assise innocemment dans les bras de Gavin.

« Catriona. Je ne pense pas que vous devriez courir à travers la maison, criant sur votre sœur », réprimanda-t-il doucement.

« Mais mais.. » Son menton et sa lèvre du bas commencèrent à trembler, et elle éclata en sanglots.

Oh, par tous les cieux. Il navait pas la moindre idée de comment soccuper dune jeune fille en pleurs. Il tenta de la réprimander gentiment.

« Quil y a-t-il, Catriona ? » demanda-t-il.

« M-M-Maili a coupé les cheveux de ma poupée ! » Elle brandit le jouet, qui avait le crâne couvert de bouts de mèches de cheveux, comme preuve.

« Est-ce vrai, Maili ? »

Il baissa les yeux vers Maili, dont le visage répondit pour elle immédiatement.

« Je pensais quelle serait jolie avec les cheveux courts », répliqua-t-elle naïvement.

« Ce nest pas ta poupée, ce nétait pas à toi de décider ! » Catriona pleura à chaudes larmes. « Ma mère me la donnée, et maintenant elle est détruite ! » Elle senfuit, en pleurs.

Gavin ne pouvait pas la blâmer. Cela ne laurait pas dérangé de senfuir lui-même à cet instant. Il devait vite trouver une gouvernante.

« Maili, va dans ta chambre jusquà ce que je décide quoi faire. Tu devras offrir tes excuses à ta sœur. »

Tête baissée, la petite fille glissa de ses genoux. Elle le regarda avec des yeux bordés dénormes larmes puis lui tourna théâtralement le dos pour suivre lordre quil lui avait donné. Il lâcha un lourd soupir et prit sa tête entre ses mains. Tous les parents se sentaient-ils aussi incompétents ?

Il décida quune visite à Braconrae serait une diversion bienvenue. Si les filles pouvaient trouver quelque chose dutile à faire là-bas et peut-être même se faire quelques amis, cela serait une bénédiction.

Il y eut un coup à la porte, et son vieil intendant apparut devant lui.

« Bonjour, Wallace. »

« Bonjour, Lord Craig. Je nai pas pu mempêcher dentendre ce quil sest passé. »

« Oui, Wallace. Nous avons besoin de mettre plus de petites annonces cherchant une gouvernante. Même à Londres, si nécessaire. »

« Très bien. Mais ce dont vous avez besoin, Monsieur le Baron, cest dune épouse », Wallace répondit sans ménagement.

« Je vous demande pardon ? » Avait-il bien compris ?

« Vous devez vous ajuster à votre nouvelle vie. Vous marier. Avoir des enfants. Trouver quelquun pour vous aider. Je venais tout juste de prendre ma retraite quand, pas une semaine après, pauvre Lord Iain a eu son accident », dit Wallace tristement.

« Vous aviez pris votre retraite ? Pourquoi ne me lavez-vous pas dit ? » Gavin leva les bras au ciel.

« Je ne le pouvais. Mais je suis trop vieux pour être ici. Bouger me fait mal. Cela me prend des heures de sortir de mon lit le matin, votre seigneurie. »

« Je vois. Et Iain avait-il trouvé quelquun pour vous remplacer ? »

« Je ne crois pas. Je ne pense pas quil ait beaucoup cherché, cependant. »

Gavin murmura un juron et passa ses doigts dans ses cheveux.

« Ah, et bien, nous navons pas le choix, je suppose. Si vous pouviez avoir lamabilité de tout passer en revue avec moi, je ferai de mon mieux pour vous trouver un remplacement. Jécrirai à mon ami, Lord Easton. Il héberge des soldats blessés jusquà quils soient guéris et prêts à travailler. »

Wallace secoua la tête. « Je vous assisterai jusquà ce que vous trouviez quelquun, mais il y a certaines choses que je ne peux plus faire. »

« Je comprends. Je suis reconnaissant pour tout ce qui est vous possible de faire. »

« Je remettrai une annonce cherchant une gouvernante. Pour le moment, je vous suggère de faire le tour des métayers et de faire connaissance. Ils informeront votre seigneurie de ce qui doit être fait », suggéra Wallace.

Gavin acquiesça. Cela semblait raisonnable.

« Votre frère avait une très grande exploitation de whiskey et avait commencé à faire des récoltes pour lentretenir. Le saviez-vous ? » demanda Wallace sceptiquement.

« Oui, je le savais. Je suppose que je ne comprenais pas tout. Il a mentionné se battre pour la légalisation dune distillation sur une plus grande échelle », dit Gavin, sentant quil allait bientôt être à nouveau choqué.

« Oui. Il ne distribuait le produit quà quelques privilégiés, et pas publiquement, bien ce que cela ait été un de ses rêves. Il supervisait toute la fabrication de whisky lui-même », dit lintendant avec une lueur de fierté dans son regard.

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3

Популярные книги автора