Danilo Clementoni - Nibiru Approche стр 7.

Шрифт
Фон

Un risque minimum ? et tu nous le dis comme ça, avec cette expression calme et sereine sur le visage ? Tu dois être fou, et nous encore plus.

Calme-toi, mon trésor, intervint Jack en la prenant par les épaules et en la regardant droit dans les yeux. Ils sont bien plus compétents et au point que nous, et sils ont décidé de suivre cette voie, nous ne pouvons rien faire dautre que de les seconder et de leur apporter toute laide possible.

Le Professeur poussa un long soupir, avant de dire :

Il faut que je massoie. Trop démotions aujourdhui. Si ça continue, je vais y laisser mes dernières plumes.

Jack la soutint par le bras et laccompagna vers le fauteuil le plus proche. Élisa sy laissa tomber de tout son poids, avec un léger gémissement.

On a peut-être un peu trop réduit le pourcentage doxygène dans lair, murmura Atzakis à son compagnon.

Jai essayé de le rendre le plus compatible avec les besoins de tous, et de nous éviter davoir à utiliser ces antipathiques respirateurs.

Je sais bien, compagnon, mais je crains quils ny soient excessivement sensibles.

Daccord, je vais essayer de modifier le mélange. On peut sadapter plus facilement, nous.

Le colonel, pour sa part, navait pas du tout lair dy être sensible, il était plus fringant que jamais. Laction et le risque étaient son pain quotidien, et il se trouvait parfaitement à son aise dans des situations de ce type. Il alla se placer exactement sous limage tridimensionnelle de Newark qui se détachait encore majestueusement au milieu de la pièce.

Bien. Cette chose pourrait tous nous sauver, ou nous conduire à la destruction totale.

Analyse synthétique mais efficace, commenta Atzakis.

Au point où nous en sommes, poursuivit le colonel dun ton sérieux et dune voix profonde, je crois que le moment est venu davertir le reste de la planète de la catastrophe imminente.

Comment penses-tu faire ? demanda Élisa, depuis son fauteuil. On prend notre téléphone, on appelle le président des États-Unis et on lui dit : Bonjour, Monsieur le président. Savez-vous que nous sommes en compagnie de deux extraterrestres qui nous ont dit que, dici quelques jours, une planète arrivera qui nous balaiera tous ?

Le minimum quil puisse faire, cest de faire intercepter lappel, denvoyer du monde pour nous récupérer et nous faire interner en asile, répliqua Jack en souriant.

Mais vous navez pas de système de communication globale comme notre Réseau ? demanda Pétri, intrigué, au colonel.

Réseau ? Quest-ce que tu veux dire ?

Cest un système général dinterconnexion en mesure de mémoriser et de distribuer le Savoir à léchelle planétaire. Nous pouvons tous y accéder, avec des niveaux de profondeur différents, par un système neuronal N^COM quon nous implante directement dans le cerveau à la naissance.

Super, sécria Élisa stupéfaite, avant de poursuivre : en fait, nous avons nous aussi un système de ce genre. Nous lappelons internet, mais nous nen sommes pas arrivés à votre niveau, bien sûr.

Et ce ne serait pas possible dutiliser votre internet pour envoyer un message à toute la planète ? demanda Pétri, curieux.

Eh bien, ce nest pas aussi simple, répondit Élisa. Nous pourrions introduire des informations dans le système, envoyer des messages à des groupes, peut-être même enregistrer des images et les diffuser le plus largement possible, mais personne ne nous croirait, et puis cela natteindrait pas tout le monde.

Elle réfléchit un peu, puis ajouta :

Je crois que la seule possibilité serait encore notre bonne vieille télévision.

Télévision ? demanda Atzakis, qui demanda à Pétri :

Ce ne serait pas ce système que nous avons utilisé pour recevoir des images et des films en venant ici ?

Je crois bien que si, Zak.

Et sur ces mots, il joua sur une série de commandes de la console centrale. En quelques secondes, il put faire apparaître sur lécran géant certaines des séquences quils avaient précédemment enregistrées.

Vous parlez bien de ça ?

Une multitude de films en tout genre se succédèrent rapidement : des spots publicitaires, des journaux télévisés, des matchs de foot, et même un vieux film en noir et blanc avec Humphrey Bogart.

Mais cest Casablanca, sécria Élisa, stupéfaite. Où avez-vous récupéré tout ça ?

Vos transmissions se propagent même dans le cosmos, répondit tranquillement Pétri. Nous avons dû modifier un peu notre système de réception, mais à la fin, on a réussi à les capter.

Et cest grâce à elles que nous avons pu apprendre votre langue, ajouta Atzakis.

Et même dautres nettement plus compliquées, commenta tristement Pétri. Jai failli devenir fou avec tous ces petits dessins.

Bon, coupa le colonel, cest bien de ça que nous parlons, mais je crois que ce nest pas non plus la meilleure solution.

Excuse-moi, Jack, intervint Élisa, mais tu ne crois pas quil faudrait avant tout avertir tes supérieurs à lELSAD ? Si jai bien compris, cest justement le président des États-Unis qui est à la tête de cette organisation, dans le fond, ou je me trompe ?

Et comment sais-tu ça ? objecta le colonel, étonné.

Eh, moi aussi, jai mes sources ! dit Élisa en rejetant dun geste espiègle une mèche de cheveux qui lui tombait sur la joue droite.

Chez vous aussi, les femmes font ça ? demanda Jack aux deux extraterrestres, qui suivaient cette petite scène dun air surpris.

Les femmes sont les mêmes dans tout lunivers, mon cher, répondit Atzakis en souriant.

Bref -poursuivit le colonel après cette réplique à risque- je crois que tu as parfaitement raison. Il faut une institution fiable et crédible pour diffuser une information aussi renversante. Je suis un peu inquiet, à cause de ce qui a filtré au général Campbell et aux deux types qui nous ont agressés. Mon supérieur direct, cétait le général, justement, mais on dirait que cest un traître corrompu.

Ça veut dire quon va vraiment devoir passer le coup de fil que nous évoquions ? demanda le Professeur.

Pour absurde que cela paraisse, cest peut-être la seule solution.

New York Île de Manhattan

Dans un luxueux bureau, au trente-neuvième étage dun imposant gratte-ciel situé entre la 5th Avenue et la 59th Street de Manhattan, à New-York, un homme pas très grand, dallure élégante et soignée, se tenait face à lune des cinq grandes fenêtres qui le séparaient de lextérieur. Il portait un costume gris foncé, italien à coup sûr, une voyante cravate rouge, et ses cheveux poivre et sel étaient coiffés en arrière. Ses yeux noirs et profonds fixaient, par-delà la vitre, le magnifique Central Park qui, souvrant presque à ses pieds, sétend sur quatre kilomètres de long et huit cent mètres de large, ménageant un îlot vert très précieux, source doxygène et lieu de détente pour les presque deux millions dhabitants de lîle.

Je peux entrer, Monsieur le sénateur ? dit un petit homme chauve au visage inexpressif, qui frappait timidement à lélégante porte dentrée de bois sombre laqué.

Sur le montant, une petite plaque dorée portait en italique linscription « Sénateur Jonathan Preston ».

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3

Популярные книги автора