William Hanna - La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel стр 28.

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La tradition éthiopienne soutenait que lArche de lAlliance avait été préservée dans lancienne ville sainte dAxoum. LArche aurait été apparemment conservée pendant des siècles dans léglise de Marie de Sion, où lempereur Iyase laurait vu et lui aurait parlé en 1691. Actuellement, lArche est prétendument conservée dans la Chapelle de la Tablette, construite à côté de léglise sous le règne du dernier empereur Hailé Sélassié. On dit quelle fut confiée à un seul gardien qui brûlait de lencens et récitait le Livre biblique des Psaumes devant lArche. Personne y compris les rois et les évêques nétait autorisé à sapprocher de lArche en dehors du gardien qui nétait pas uniquement un moine, mais également un vierge au service de lArche jusquau jour où il nomme son successeur à lapproche de sa mort.

Le récit classique de lArche dÉthiopie provient dune épopée médiévale, La Gloire des Rois (Kebra Nagast), écrite en langue geez éthiopienne. Elle décrit comment la reine de Saba Bilqis en entendant parler de limmense sagesse du roi Salomon sétait rendue à Jérusalem pour acquérir plus de connaissances et de sagesse pour mieux gouverner son peuple. Impressionné par sa beauté et son intelligence, Salomon se mit à désirer à avoir un enfant delle : un désir non motivé par la convoitise, mais par une aspiration apparemment généreuse pour remplir la terre de fils qui serviraient le Dieu dIsraël. On prétendit que Bilqis eut un fils, qui à lâge adulte sortit dÉthiopie pour rendre visite à son père à Jérusalem. Après avoir nommé son fils roi dÉthiopie, Salomon donna lordre aux anciens dIsraël denvoyer leurs propres fils en Éthiopie pour servir en tant que conseillers. Tristes de ne plus jamais voir Jérusalem et son Temple, les jeunes israélites décidèrent demmener lArche avec eux. Le récit de La Gloire des Rois affirme que cétait en fait lArche, elle-même, qui avait décidé de quitter Jérusalem parce que les juifs avaient cessé de pratiquer la foi qui leur avait été révélée par Dieu.

Une version alternative de la visite de Bilqis était quelle avait été accueillie avec fanfare et des festivités. On lui fit faire un tour des grands bâtiments, y compris le Temple. Elle fut à la fois terrifiée et éblouie par sa magnificence. Captivé par sa beauté, Salomon qui aurait eu trois cents concubines et sept cents épouses lui proposa le mariage que Bilqis, flattée, accepta. Après plusieurs visites ultérieures au Temple, Bilqis insista à rencontrer larchitecte de cette magnificence. Lorsquil lui fut amené, elle trouva larchitecte Hiram Abiff beau et ses manières séduisantes. En reprenant son sang-froid, elle linterrogea longuement et le défendit malgré la mauvaise volonté et la jalousie croissante de Salomon. Lorsquelle demanda à voir les hommes qui avaient construit le Temple, Salomon protesta à limpossibilité de rassembler toute la main-dœuvre composée dapprentis, de confrères artisans et de maîtres. Mais Hiram en sautant sur un grand rocher pour être mieux vu, décrit de sa main le symbole Tau, et aussitôt tous les ouvriers se hâtèrent des différents endroits de leurs postes pour se présenter devant leur maître. Bilqis fut si impressionnée par une telle démonstration dautorité quelle réalisa quelle était amoureuse du grand architecte et regretta sa promesse faite à Salomon. Elle annula alors son engagement à Salomon en retirant lanneau de fiançailles de son doigt.

Cela soulève la question de savoir quand La Gloire des Rois fut écrite et quand la tradition de lArche en Éthiopie a-t-elle commencé. On sait selon des pièces de monnaie et des épigraphes que les anciens rois dAxoum étaient des païens jusquau 4ème siècle lorsquils se sont convertis au christianisme qui fut déclaré la religion de létat en lan 330 sans aucune trace attestant quils étaient des descendants du roi Salomon ou quils avaient un quelconque lien avec lArche de lalliance. Le premier rapport de la présence de lArche en Éthiopie apparaît vers la fin du 12ème siècle lorsquun Arménien au Caire, Abu Saleh, avait écrit en arabe que les éthiopiens étaient en possession de lArche de lAlliance qui fut emmenée par les descendants de la famille du roi David aux cheveux blonds et au teint rouge et blanc. Alors que certains historiens avaient affirmé à juste titre quAbu Saleh sétait trompé en affirmant que lArche fut emmenée par des européens plutôt que par des éthiopiens, on ne peut renier son récit qui sest appuyé sur le Cantique de Salomon de la Bible qui déclare que Salomon avait les joues blanches et rouges et des cheveux tels de lor fin.

En dépit de tous ces arguments et de toutes ces théories, on reconnut finalement que les faits historiques racontant la vie du roi Salomon (vers 1011-931 av. J.-C.) se basaient sur plusieurs légendes dÉgypte, de Phénicie et de lArabie du sud où la terre de Saba avait prospéré grâce à la Route des Caravanes.

Toute étude honnête des faits par les archéologues et les savants conclurait que les israélites étaient peu susceptibles davoir été en Égypte, peu de chance davoir errer dans le désert pendant quarante ans, peu probable davoir eu assez de combattants pour conquérir la Terre Promise et par conséquent nauraient pas pu la transmettre aux douze tribus dIsraël. Rien de tout cela, cependant, nallait décourager lintention de la judaïsation complète de Jérusalem-Est pour la construction du Troisième Temple comme laccomplissement dune aspiration chérie pour une Jérusalem unifiée comme capitale unie et éternelle du peuple juif, au détriment et par léradication des palestiniens indigènes, de leur culture et de leur histoire.

Le respect des droits dautrui des non-juifs en général et des palestiniens en particulier nétait pas important pour Katzir, qui dès sa petite enfance avait appris que les non-juifs (goyim) étaient des gens mauvais à craindre et à sen méfier à cause de ce quils ont fait dans le passé, à qui on avait inculqué des préceptes racistes et invariablement faux qui encourageaient son extrémisme, sa haine et sa peur du monde extérieur. Katzir était un homme qui avait développé une mentalité de siège excluant toute possibilité de tolérance et de coexistence avec dautres groupes ethniques et qui se considérait comme étant lune des victimes éternelles dont la victimisation devait être nourrie et utilisée comme une arme contre les ennemis non-juifs. La tendance de Katzir à une rétribution vicieuse était une chose que Conrad et Freya allaient bientôt découvrir à Jérusalem.

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Samedi 12 décembre

Beyrouth, Liban

Lannonce du Comité pour la protection des journalistes, selon laquelle 69 journalistes avaient été tués au travail au cours de lannée écoulée, perturba Mark Banner mais ne lavait pas surpris. La Syrie était lendroit où le plus grand nombre de journalistes avaient trouvé la mort avec un total de 14, tandis que la France était à la deuxième place avec neuf morts. Quarante pour cent sont morts aux mains de groupes militants islamiques tels quAl-Qaïda et létat islamique, et plus des deux tiers du total des morts avaient été isolés pour meurtre. Mais ces nouvelles nallaient pas dissuader Mark qui avait envoyé son dernier article à son agence de presse londonienne.

Larme ultime du sionisme : Lexploitation de lantisémitisme

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