Il convient également de noter quà la période évangélique du premier siècle, il ny avait pas encore aucun texte juif disponible mais uniquement une série de textes écrits par différentes personnes, comme le prouve la découverte de parchemins dans la cave de Qumrân située environ à deux kilomètres à lintérieur des terres de la rive nord-ouest de la mer Morte. Ces parchemins étaient destinés à être utilisés dans les synagogues plutôt que dêtre mis à la disposition du grand public. Le premier ensemble de textes composés reconnus comme étant la bible hébraïque na existé quaprès la chute de Jérusalem sous les romains en lan 70 avec la composition de lAncien Testament écrit dans un style hébreu utilisant uniquement des consonnes. Une traduction en grecque fut alors réalisée appelée le Septante (du latin septuaginta : soixante-dix) parce que soixante-douze savants ont été responsables de sa traduction pour répondre au nombre croissant de juifs hellénistes parlant grec. Au cours du quatrième siècle, St Jérôme avait réalisé une traduction en Latin, appelée la Vulgate, qui fut ensuite utilisée par le christianisme. Malheureusement, une recherche impartiale avait suggéré fortement que la traduction grecque du Septuaginta des récits hébreux en réalité non mérités dêtre appelés la bible était plutôt une falsification grossière, une tromperie pernicieuse qui a continué à laver le cerveau des foules crédules et à affecter de manière néfaste le destin de lhumanité.
Vers lan 900, les savants juifs connus sous le nom de Massorètes pour avoir ajouté la Massorah, une série de notes traditionnelles au texte ont produit à partir du vieux texte hébreu une nouvelle forme connue sous le nom de Codex Petropolitanus. Donc indépendamment du texte massorétique, la Vulgate latine, la version anglaise et les autres traductions datent toutes de notre ère et ont subi des ajustements de traduction et dinterprétation par des scribes engagés à fournir un récit même si cela nécessitait à étirer la vérité qui servirait de conviction religieuse commune pour lunification dun peuple désespéré détablir et de préserver une identité unique face à loppression discriminatoire. Il est également important de reconnaître que les références historiques à lArche dans le livre de lExode et dans la majeure partie de lAncien Testament étaient fréquentes et comprenait des récits de son rôle central dans la conquête de Canaan par les israélites, de son pouvoir manifeste à tuer sans prévenir tous ceux qui désobéissaient aux règles et de la furie de son pouvoir déchaîné à provoquer des tumeurs à léchelle pandémique.
Depuis lors, les historiens et les savants ont conjecturé que lArche aurait été emportée et détruite, intentionnellement cachée sous le Mont du Temple, retirée de Jérusalem avant linvasion babylonienne, emmenée en Ethiopie par le prince éthiopien Ménélik I le fils supposé du roi Salomon et de la reine Saba, relocalisée par les prêtres juifs sous le règne de Manassé ou tout simplement élevée miraculeusement par une intervention divine. Bien que la dernière allusion connue pour lArche dans le Temple date de 701 av. J.-C., lorsque le roi assyrien Sennachérib encercla les forces dEzéchias à Jérusalem, lexistence et la destruction ou le déplacement du Temple reste toujours un sujet à débattre.
Malgré lincertitude de lexistence réelle du Puits des âmes ou même de lArche de lalliance son emplacement était supposé être au Haram al-Sharif/Mont du Temple en dessous dune grotte naturelle sous la roche quAbraham avait préparé pour sacrifier son fils Isaac selon les juifs et doù Mahomet est monté au ciel selon les musulmans. En tapant sur le sol de la grotte, un mystérieux son retentissait. Les explorateurs britanniques du XIXème siècle, Charles Wilson et Sir Charles Warren, pensaient que lécho était dû à une petite fissure sous le sol et navaient jamais réussi à prouver ou à affirmer lexistence de cette pièce.
Bien quil ny ait jamais eu dexploration archéologique officielle organisée au Haram al-Sharif/Mont du Temple qui est sous le contrôle de la fondation religieuse musulmane de Waqf on sait quil est criblé dun réseau de près de quarante-cinq citernes, pièces, tunnels et caves. Shimon Gibson, associé principal de linstitut W.F. Albright de recherche archéologique à Jérusalem, qui avec son collègue David Jacobson a écrit une analyse définitive Sous le Mont du Temple à Jérusalem : un recueil sur les citernes, les pièces souterraines et les conduits de Haram al-Sharif déclare que « depuis le 19ème siècle, aucun occidental na été autorisé à accéder aux pièces souterraines du Mont du Temple jaurais voulu me déguiser moi-même en ouvrier local du Waqf et minfiltrer dans ces sites, mais je nai souhaiterais pas courir le risque de créer un incident international. » Prendre ce risque nétait plus un problème aux israéliens.
Selon les récits bibliques, lArche qui fut conçue en bois de shittah (Acacia) couvert dor connu par les anciens égyptiens, lArbre de Vie étant très important dans la médecine traditionnelle dû à sa contenance dalcaloïdes psychoactifs (hallucinogènes) avait été cachée dans une pièce sous le Haram al-Sharif/Mont du Temple. Si cétait le cas, alors il est peu probable quelle ait survécu aux conditions défavorables et à lhumidité. Cétait lopinion de Shimon Gibson que « lArche serait probablement désintégrée. Sauf, bien sûr, si elle avait des propriétés sacrées. Mais moi, en tant quarchéologue, je ne peux pas parler des propriétés sacrées théoriques dune boîte en bois. » Même si cétait le cas, alors il y aurait sûrement encore des restes de lor qui couvrait lArche ou du pot en or qui contenait la manne, le pain du désert que Dieu avait offert aux 600 000 enfants dIsraël lorsquils avaient quitté lÉgypte pour la Terre Promise.
Pour Yaakov Katzir, la découverte du Puits des Âmes ou de toute autre pièce sous le Mont du Temple justifierait son enthousiasme fanatique pour lengagement de la Fraternité Hiramique à la construction dun Troisième Temple, justifierait la croyance en son idéologie de suprématie raciale juive inculquée par son éducation et son service militaire, et enflammerait sa ferveur nationaliste juive et sa haine pour les non-juifs en exploitant lHolocauste comme justification à la violence et à la discrimination contre les palestiniens, les migrants africains et même les éthiopiens juifs. La conscience de Yaakov nétait en fait nullement troublée par la violence actuelle raciste israélienne contre les juifs éthiopiens qui prétendaient posséder lArche de lalliance en Éthiopie. Il se moquait deux avec véhémence en disant « des absurdités de nègres quils devraient reprendre avec eux en Afrique. »
La tradition éthiopienne soutenait que lArche de lAlliance avait été préservée dans lancienne ville sainte dAxoum. LArche aurait été apparemment conservée pendant des siècles dans léglise de Marie de Sion, où lempereur Iyase laurait vu et lui aurait parlé en 1691. Actuellement, lArche est prétendument conservée dans la Chapelle de la Tablette, construite à côté de léglise sous le règne du dernier empereur Hailé Sélassié. On dit quelle fut confiée à un seul gardien qui brûlait de lencens et récitait le Livre biblique des Psaumes devant lArche. Personne y compris les rois et les évêques nétait autorisé à sapprocher de lArche en dehors du gardien qui nétait pas uniquement un moine, mais également un vierge au service de lArche jusquau jour où il nomme son successeur à lapproche de sa mort.