Блейк Пирс - Piégée стр 12.

Шрифт
Фон

Il était évident que Morgan n’avait été qu’un bibelot coûteux à montrer en public pour Andrew Farrell – et non un être humain.

Finalement, Riley se souvint de ce qui était arrivé à l’épouse d’Andrew Farrell avant Morgan.

Elle s’était suicidée.

Lorsque Riley avait donné sa carte du FBI à Morgan, elle craignait que la femme ne subisse le même sort – ou ne meure dans d’autres sinistres circonstances. La dernière chose qu’elle avait imaginée était que Morgan tuerait son mari – ou n’importe qui d’autre.

Riley commença à ressentir un picotement familier – le genre de picotement qu’elle ressentait chaque fois que son instinct lui disait que les choses n’étaient pas ce qu’elles semblaient être.

Normalement, ce picotement était un signal pour elle, lui indiquant qu’il fallait étudier plus profondément la question.

Mais maintenant ?

Non, ce ne sont vraiment pas mes affaires, se dit-elle.

Ou l’était-ce ?

Alors qu’elle était en train de chercher à comprendre, son téléphone sonna à nouveau. Cette fois, elle vit que l’appel venait de Bill. Elle lui avait envoyé un message pour lui dire que tout allait bien et qu’elle serait chez elle dans la soirée.

« Salut, Riley, dit-il quand elle répondit. Je viens juste pendre des nouvelles. Donc tout s’est bien passé à Phoenix ?

— Merci d’appeler, Bill, répondit-elle. Oui, l’adoption est définitive maintenant.

— J’espère que tout s’est passé sans problème, demanda Bill.

Riley ne put s’empêcher de rire.

— Pas exactement, dit-elle. En fait, loin de là. Il y avait eu, hum, un peu de violence d’impliquée. Et un chien.

Elle entendit Bill rire aussi.

— De la violence et un chien ? Je suis intrigué ! Dis m’en plus !

— Je le ferai quand nous nous verrons, dit Riley. Ce sera une meilleure histoire si je peux te la raconter face à face.

— J’attends ça avec impatience. Je suppose que je te verrai demain à Quantico, alors.

Riley se tut un instant, se sentant sur le point de prendre une étrange décision.

— Je ne crois pas. Je pense que je vais peut-être prendre quelques jours de congé, dit-elle à Bill.

— Et bien, tu le mérites, c’est sûr. Félicitations encore. »

Ils raccrochèrent et Riley monta dans sa chambre. Elle alluma son ordinateur.

Puis elle réserva un vol pour Atlanta pour le lendemain matin.

CHAPITRE HUIT

En début d’après-midi le lendemain, Riley se tenait assise devant le bureau du chef de la police d’Atlanta, Elmo Stiles. Le grand homme bourru ne semblait pas du tout content de ce que Riley lui avait dit.

« Laissez-moi récapituler, Agent Paige. Vous êtes venue ici depuis Quantico pour interroger en privé Morgan Farrell, que nous détenons pour le meurtre de son mari. Mais nous n’avons pas demandé l’aide du FBI. En fait, l’affaire est maintenant résolue et close. Nous avons un aveu et tout ce qu’il faut. Morgan est coupable, et c’est à peu près tout. Alors, que venez-vous faire ici ? grogna-t-il finalement.

Riley essaya de dégager un air de confiance.

— Je vous l’ai déjà dit, répondit-elle. Je dois lui parler d’une question complètement à part – un problème complètement différent.

Stiles plissa les yeux, sceptique, et dit :

— Un problème différent dont vous ne pouvez rien me dire.

— C’est exact, dit Riley.

C’était un mensonge, bien sûr. Pour la millième fois depuis son départ de Washington ce matin-là, elle se demandait ce qu’elle pensait être en train de faire. Elle était habituée à déroger aux règles, mais elle franchissait vraiment une limite en faisant semblant d’être ici pour une affaire officielle du FBI.

Pourquoi au juste avait-elle pensé à un moment que cela pourrait être une bonne idée ?

— Et si je dis non ? dit Stiles.

Riley savait parfaitement que c’était la prérogative du chef, et que s’il répondait non, elle devrait s’y conformer. Mais elle ne voulait pas le dire. Elle devait se préparer à un sérieux bluff.

— Monsieur Stiles, croyez-moi, je ne serais pas là si cela n’était pas de la plus haute importance et de la plus grande urgence. Je n’ai simplement pas la liberté de dire ce que c’est, dit-elle.

Le chef Stiles tapota des doigts sur son bureau pendant quelques instants.

Puis il dit :

— Votre réputation vous précède, agent Paige.

Riley grimaça un peu en son for intérieur.

Ça pourrait être une bonne ou une mauvaise chose, pensa-t-elle.

Elle était bien connue et respectée dans les forces de l’ordre pour son intuition affûtée, sa capacité à entrer dans l’esprit des tueurs, et son talent pour résoudre des affaires apparemment insolubles.

Elle était aussi connue pour être parfois pénible et un électron libre, et les autorités locales qui devaient travailler avec elle l’avaient souvent prise en grippe.

Elle ne savait pas à quelle réputation se référait Stiles.

Elle aurait aimé pouvoir mieux déchiffrer son expression, mais il avait l’un de ces visages qui ne semblait probablement jamais satisfait de rien.

Ce que Riley redoutait vraiment en ce moment, c’était la possibilité que Stiles fasse la chose la plus logique – décrocher le téléphone et appeler Quantico pour confirmer qu’elle était là pour le compte du FBI. S’il le faisait, personne ne la couvrirait. En fait, elle se retrouverait avec de sacrés problèmes.

Enfin, ce ne serait pas la première fois, pensa-t-elle.

Finalement, le chef Stiles arrêta de tambouriner des doigts et se leva de son bureau.

— Eh bien, loin de moi l’idée de faire obstacle aux affaires du FBI. Allez, je vous emmène dans la cellule de Morgan Farrell », grommela-t-il.

Réprimant un soupir de soulagement, Riley se leva et suivit Stiles hors de son bureau. Pendant qu’il la guidait à travers le poste de police animé, Riley se demanda si l’un des agents autour d’elle pouvait être Jared Ruhl, celui qui l’avait appelée la nuit passée. Elle ne le reconnaîtrait pas si elle le voyait. Mais lui pourrait savoir qui elle était ?

Riley espérait que non, autant pour lui que pour elle. Elle se souvenait de lui avoir dit par téléphone, à propos de la mort de Morgan Farrell…

“Franchement, ce ne sont pas mes affaires.”

Ce qui avait été exactement la bonne chose à dire pour elle, et il serait mieux pour Ruhl qu’il pense que Riley restait fidèle à sa décision. Cela pourrait être un gros problème pour lui si son chef Stiles découvrait qu’il avait posé poser des questions à l’extérieur du service.

Quand que Stiles la mena dans la partie de la prison réservée aux femmes, Riley fut presque assourdie par le bruit. Les prisonnières frappaient contre les barreaux et se disputaient bruyamment les unes les autres, et maintenant elles commençaient à crier sur Riley tandis qu’elle passait devant leurs cellules.

Finalement, Stiles ordonna à un garde d’ouvrir celle occupée par Morgan Farrell et Riley entra. La femme était assise sur le lit et fixait le sol, apparemment inconsciente que quelqu’un était entré.

Riley fut choquée par son apparence. Comme elle s’en souvenait, Morgan était extrêmement mince et fragile. Elle en avait encore plus l’air maintenant, vêtue d’une combinaison orange qui paraissait trop grande pour elle.

Elle semblait aussi être profondément épuisée. La dernière fois que Riley l’avait vue, elle était complètement maquillée et ressemblait au mannequin qu’elle avait été avant de se marier avec Andrew Farrell. Sans maquillage, elle avait l’air incroyablement squelettique. Riley pensa que quelqu’un ignorant tout d’elle pourrait la prendre pour une femme sans abri.

Sur un ton plutôt poli, Stiles dit à Morgan :

« Madame, il y a un visiteur ici pour vous voir. L’agent spécial Riley Paige du FBI.

Morgan leva les yeux vers Riley et la dévisagea, comme si elle n’était pas sûre qu’elle ne rêvait pas.

Stiles se tourna alors vers Riley et dit :

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3

Популярные книги автора