Блейк Пирс - Voie sans issue стр 5.

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« Deux choses. D’abord, le fait que j’ai réussi à prendre mon courage à deux mains… quelque chose dont je suis rarement capable avec une femme. Mais c’était aussi pour te donner autre chose à laquelle penser… en espérant qu’elle te fasse oublier le fait d’avoir vu ton père aujourd’hui. »

Elle avait la tête qui tournait légèrement et une vague de chaleur envahit son corps. Elle soupira et dit : « Oui, je pense que tu as réussi. »

« Tant mieux, » dit-il. « J’imagine qu’on peut aussi laisser tomber la question de savoir si on est sensé s’embrasser à la fin de notre rendez-vous… car c’est toujours un moment gênant. »

« Oh, après ça, on a plutôt intérêt, » dit-elle.

Sur ces mots, et comme Moulton l’avait espéré, la visite inattendue de son père lui sembla soudain un lointain souvenir.

***

Le dîner se déroula bien mieux qu’elle l’aurait espéré. Une fois qu’ils eurent laissé le sujet de son père de côté et qu’ils reprirent leur conversation après le baiser inattendu de Moulton, le reste de la soirée fut des plus agréables. Ils parlèrent du FBI, de musique, de films, de personnes qu’ils avaient connues lors de leur formation à l’académie, de leurs centres d’intérêt et de leurs hobbys. Tout lui sembla naturel et elle ne s’était vraiment pas attendu à ça.

D’un côté, elle regrettait presque d’être restée aussi longtemps avec Steven. Si c’était ce qu’elle avait manqué en restant avec lui, elle avait vraiment raté beaucoup de choses.

Quand ils eurent terminé de manger, ils prirent encore quelques verres. Ce fut une autre occasion pour Moulton de lui montrer son affection, en s’arrêtant à deux verres tandis que Chloé prenait un troisième. Il lui demanda même si elle préférait prendre un taxi, au cas où elle n’était pas à l’aise avec le fait qu’il prenne le volant.

Il la ramena chez elle et se gara devant le trottoir un peu après vingt-deux heures. Elle était loin d’être saoule mais elle était assez joyeuse pour penser à des choses auxquelles elle n’aurait pas pensé autrement.

« J’ai vraiment passé une bonne soirée, » dit Moulton. « J’aimerais vraiment qu’on le fasse à nouveau, si tu es d’accord et si tu penses que ça ne risque pas d’affecter notre travail. »

« Ça me plairait beaucoup. Merci de m’avoir invitée. »

« Merci d’avoir accepté. »

Elle répondit à cette phrase en se penchant en avant et en l’embrassant. Tout comme le baiser au restaurant, il fut d’abord lent avant de prendre de l’ampleur. Il posa sa main sur le côté de son visage et la glissa dans sa nuque pour l’attirer vers lui. L’accoudoir les séparait et elle se pencha davantage pour pouvoir poser sa main sur sa poitrine.

Elle n’était pas sûre de savoir combien de temps ils s’étaient embrassés. C’était lent et follement romantique. Quand leurs lèvres se séparèrent, Chloé était légèrement hors d’haleine.

« OK, tu sais déjà que je ne suis pas vraiment une experte en rendez-vous, » dit-elle. « Alors si ce que je vais te dire maintenant sonne un peu bizarre, il faudra que tu me pardonnes. »

« Qu’est-ce que tu allais me dire ? »

Elle hésita un moment mais les trois verres qu’elle avait bus lui donnèrent le courage de continuer. « Je voudrais t’inviter à entrer. Je pourrais prétexter que c’est pour t’offrir un café ou un verre, mais ce serait mentir. »

Moulton eut l’air sincèrement surpris. Il avait l’air de ne pas du tout s’attendre à cette question. « Tu es sûre ? » demanda-t-il.

« Je me suis mal exprimée, » dit-elle, un peu gênée. « Ce que je voulais dire, c’était que… j’aimerais qu’on s’embrasse sans avoir un accoudoir entre nous. Mais je ne… je ne vais pas coucher avec toi. »

Même dans la faible lueur, elle put voir qu’il rougit à cette phrase. « Je n’aurais jamais demandé ça de toi. »

Elle hocha la tête, un peu gênée. « Alors… est-ce que tu veux entrer ? »

« J’ai vraiment, vraiment envie. »

Sur ces mots, il l’embrassa à nouveau. Cette fois-ci, c’était un peu plus léger. En plein milieu, il donna un coup de coude à l’accoudoir sous forme de boutade.

Elle s’éloigna de lui et ouvrit la portière. Alors qu’ils s’avançaient vers l’entrée de son immeuble, elle se demanda à quand remontait la dernière fois où elle s’était sentie aussi… aussi légère.

Légère, pensa-t-elle en souriant. C’était un terme que Danielle avait une fois utilisé pour expliquer comment elle se sentait après un orgasme. En y repensant, une vague de chaleur envahit Chloé. Elle tendit le bras, prit la main de Moulton, et ils entrèrent dans l’édifice.

Ils prirent l’ascenseur et quand les portes se refermèrent, Chloé se surprit elle-même en le poussant doucement contre le mur et en se mettant à l’embrasser. Maintenant qu’elle pouvait poser ses mains sur lui, elle le prit par la taille et l’attira vers elle. Leur baiser fut cette fois-ci plus passionné et laissait sous-entendre tout ce qu’elle avait envie de lui faire à cet instant précis.

Il semblait en avoir autant envie qu’elle. Il posa ses mains dans le creux de son dos. Quand il l’attira vers lui et que leurs corps furent l’un contre l’autre, elle laissa échapper un léger gémissement. C’était un peu gênant.

L’ascenseur s’arrêta et elle s’écarta de lui. Elle pensait à la tête que feraient les gens qui vivaient dans l’immeuble s’ils les surprenaient à se peloter dans un ascenseur. Elle fut soulagée de voir que Moulton avait l’air aussi étourdi qu’elle et qu’il était légèrement hors de souffle.

Ils traversèrent le couloir jusqu’à son appartement, qui se trouvait quatre portes plus loin. Elle réalisa soudain qu’à part Danielle, Moulton serait la seule personne à voir son appartement.

En tout cas, ce n’est pas prévu que je perde mon temps à lui faire visiter, pensa-t-elle.

Elle se sentit un peu gênée à cette pensée. Elle ne s’était jamais sentie aussi attirée physiquement par un homme. Après un temps, le sexe avec Steven était devenu assez monotone et conventionnel. Et pour être tout à fait honnête, elle avait rarement été satisfaite. Elle avait fini par ne plus vraiment ressentir de désir pour lui.

Chloé ouvrit la porte et ils entrèrent. Elle alluma la lumière de la cuisine et laissa son sac sur l’un des tabourets.

« Ça fait longtemps que tu vis ici ? » demanda Moulton.

« Environ six mois. Mais j’ai rarement de la visite. »

Moulton s’approcha d’elle et posa une main sur sa taille. Quand ils s’embrassèrent, ce fut lent et intense. Mais il ne fallut que quelques secondes pour qu’il la pousse délicatement contre le bar et que leur baiser devienne de plus en plus profond. Chloé commençait de nouveau à se sentir essoufflée et elle ressentait un désir qu’elle n’avait plus ressenti depuis qu’elle avait couché pour la première fois avec un garçon quand elle était au lycée.

Elle s’écarta de lui et l’emmena jusqu’au divan, où ils s’assirent l’un à côté de l’autre avant de recommencer à s’embrasser. C’était agréable de se retrouver dans cette situation avec un homme, surtout un homme qui lui procurait ce genre de sensations. En incluant la fin de la relation avec Steven, où le sexe était devenu presque inexistant, elle n’avait plus été embrassée ni touchée de cette manière par un homme depuis au moins un an et demi.

Finalement, après ce qui lui parut à peine quelques secondes mais qui devait probablement être quelques minutes, elle se pencha sur lui et il n’eut pas d’autre choix que de s’allonger. Chloé s’étendit sur lui et quand elle le fit, il glissa une main sous son t-shirt pour lui toucher le dos. Ce léger contact entre leurs peaux fit monter Chloé à un sommet auquel elle ne s’attendait pas. Elle gémit doucement et il remonta sa main dans son dos et se mit à la caresser.

Elle s’assit à califourchon sur lui et lui sourit. Elle avait la tête qui tournait et chaque fibre de son corps en demandait davantage.

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