Блейк Пирс - Le mensonge d’un voisin стр 9.

Шрифт
Фон

« Non. J'ai simplement été négligente. J'étais hyper concentrée sur la fenêtre et je n'ai même pas vu l'empreinte. »

« C’est compréhensible, mais aussi un peu maladroit. Néanmoins, le directeur adjoint Garcia m’a informé que vous aviez trouvé des preuves qui pourraient mener directement à une arrestation : un téléphone portable avec une fenêtre Snapchat ouverte. Est-ce correct ? »

« Oui, monsieur. » Et pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas vraiment, elle eut envie d'ajouter : Mais n'importe qui aurait pu le trouver, vraiment. C'était un coup de bol.

« Je me considère comme un homme plutôt indulgent », ajouta-t-il. « Mais sachez que si vous commettez d'autres erreurs comme celle que vous avez commise avec l'empreinte, cela pourrait avoir des conséquences assez graves. Pour l’instant, je voudrais que vous continuiez à travailler avec Rhodes, mais sur une autre affaire. Est-ce que ça vous pose un problème de travailler avec elle ? »

Elle faillit lui dire que oui, mais elle ne voulait pas paraître mesquine. « Non, je pense que je peux gérer. »

« J'ai jeté un coup d'œil à son dossier. Ses instructeurs disent qu’elle est incroyablement clairvoyante mais qu’elle a tendance à vouloir faire les choses toute seule. Donc mon conseil, ce serait de ne pas la laisser prendre le contrôle de l’enquête. »

Oui, j’avais remarqué, pensa Chloé.

« Et pour être franc, je lui ai également lancé un avertissement, » continua-t-il. « Je lui ai dit que je n’appréciais pas beaucoup quand de nouveaux agents essayaient de se tirer dans les pattes. Je pense qu’elle va s’en souvenir pour la prochaine enquête. Le directeur adjoint Garcia et moi-même, nous vous superviserons à partir de maintenant, juste pour nous assurer que tout est fait selon les règles. »

« J'apprécie beaucoup le geste. Merci. »

« Malgré le fait que vous avez potentiellement détruit une preuve, je pense que vous avez fait un excellent travail aujourd'hui. J'aimerais que vous finissiez la journée en rédigeant un rapport sur la scène de crime et vos interactions avec l'agent Rhodes. »

« Oui, monsieur. Autre chose ? »

« C'est tout pour l’instant. Juste… comme je vous l'ai dit… si vous commencez à avoir l’impression que ma demande de dernière minute de changer vos projets, affecte votre travail, faites-le-moi savoir. »

Elle acquiesça et se leva de sa chaise. En sortant du bureau, elle eut l’impression qu’elle venait d’éviter de se prendre une balle - comme un enfant qui aurait été convoqué dans le bureau du directeur et qui s’en était sorti avec une simple réprimande. Le fait que Johnson la félicite pour ce qu’elle avait accompli aujourd’hui l’avait également rassurée.

Elle retourna vers son bureau - un simple box, pour dire vrai - enthousiaste par ce qu'elle venait d'entendre. Elle se demanda si c'était déjà arrivé qu'un nouvel agent soit convoqué à deux reprises dans le bureau du directeur en moins de quarante-huit heures. Elle se sentit euphorique, mais également observée de près.

Alors qu'elle attendait l'ascenseur, elle vit un autre agent s’approcher. Chloé reconnut vaguement son visage. Il faisait partie du petit groupe d'agents qui avaient incorporé le ViCAP la veille.

« Vous êtes l’agent Fine, n’est-ce pas ? » dit-il avec un sourire.

« Oui, c'est moi, » répondit-elle, d’un air surpris.

« Je suis Michael Riggins. Je viens d’entendre parler de l’affaire qu'on vous a assignée, à vous et à Rhodes. Crime familial lié à un gang. Selon la rumeur, il y a déjà une arrestation en cours. On dirait que vous battez tous les records. »

« Ça, je ne sais pas, » dit-elle, même si elle avait l’impression que tout était allé très vite.

« Vous savez, tous les agents débutants ne sont pas allés sur le terrain aujourd’hui, » dit Riggins. « Certains sont restés enlisés dans des tâches fastidieuses et de la paperasserie. Il paraît que certains vont aller prendre un verre après le travail aujourd’hui. Tu devrais venir. C’est à deux pas d'ici, le Reed’s Bar. Tu pourrais nous remonter le moral en nous racontant ce que vous avez fait aujourd’hui. Mais il vaut mieux que tu n’en parles pas à Rhodes. Personne... eh bien, personne n’a l’air de beaucoup l’apprécier. »

Chloé savait que c’était un peu méchant, mais elle ne put s’empêcher de sourire à ce commentaire. « Je viendrai peut-être, » dit-elle. C’était la meilleure réponse qu’elle pouvait donner… bien mieux que d’expliquer qu’elle était plutôt introvertie et qu’elle n’était pas du genre à passer du temps dans un bar avec des personnes qu’elle ne connaissait pas.

L'ascenseur arriva et les portes s’ouvrirent. Chloé y entra et Riggins lui fit au revoir d’un geste de la main. C’était bizarre de savoir qu'il y avait une personne envieuse de sa situation, surtout après la conversation qu’elle venait juste d’avoir avec Johnson. C'était un sentiment qui lui donnait presque envie d’aller à ce bar, même si ce n'était que pour une demi-heure, le temps de boire un verre. L'autre possibilité, c’était de rentrer chez elle et de continuer à déballer ses caisses. Et ce n’était pas vraiment quelque chose qui allait lui remonter le moral.

L'ascenseur l'emmena au troisième étage, où se trouvait son espace de travail, à côté d’autres box similaires où étaient assis d’autres agents. En traversant le couloir, elle croisa Rhodes. Elle envisagea de la saluer ou de la remercier d’un air sarcastique pour sa réunion non programmée avec Johnson. Mais finalement, elle décida de l'ignorer. Le mieux qu’elle avait à faire, c’était de ne pas entrer dans son jeu.

Mais la manière désagréable dont Rhodes la regarda quand elle la croisa dans le couloir finit par convaincre Chloé : oui, elle irait dans ce bar. Et à moins que sa journée ne change radicalement, elle y boirait probablement bien plus qu’un verre.

On dirait que ça arrive de plus en plus souvent ces derniers temps, se dit-elle.

C'était une pensée qui la hanta jusqu’à la fin de la journée mais, tout comme les pensées récurrentes qu’elle avait au sujet de son père, elle parvint à la repousser au fin fond de son esprit.

CHAPITRE CINQ

Quand elle arriva au bar à 18h45, le panorama était exactement ce à quoi elle s’attendait. Elle vit plusieurs visages qui lui étaient familiers, mais personne qu’elle connaissait vraiment. Et c’était parce qu’au fond, elle ne connaissait aucun d’entre eux. Un autre côté négatif de son changement d’affectation par Johnson à la dernière minute, c’était qu’il y avait très peu de personnes au sein du ViCAP qui avaient suivi les mêmes cours et la même formation qu’elle.

Les deux visages qu’elle reconnut étaient des hommes. Il y avait d’abord Riggins. Il était assis avec un autre agent et était en pleine conversation. Et puis, il y avait Kyle Moulton, le séduisant agent qui avait déjeuné avec elle au cours de la séance d’orientation – l’homme qui lui avait demandé si elle avait déjà eu une tendance à la violence. Elle fut un peu dépitée de voir qu’il parlait avec deux autres femmes. Mais ce n’était pas non plus surprenant. Moulton était vraiment très beau. Il ressemblait un peu à Brad Pitt jeune.

Elle choisit de ne pas l’interrompre et de s’asseoir près de Riggins. Bien que cela puisse paraître prétentieux, elle aimait l’idée de parler avec quelqu’un émerveillé par ce qu’elle avait fait ce matin.

« Ce tabouret est libre ? » demanda-t-elle, en s’asseyant sur le siège à côté de lui.

« Oui, » dit Riggins. Il avait l’air très content de la voir et un large sourire se dessina sur ses lèvres. « Je suis content que tu aies décidé de venir. Je peux t’offrir à boire ? »

« Bien sûr, juste une bière. Pour l’instant. »

Riggins fit signe au serveur et ajouta la bière de Chloé à son addition. Il buvait un rhum coca et il en commanda un deuxième en même temps que la bière pour Chloé.

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3