Блейк Пирс - Raison de Courir стр 7.

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« Comment ? », cria la mère. « Comment cela est-il arrivé ? »

Avery tira un siège à côté de Ramirez.

« Je crains que cela ne soit une enquête en cours. Nous ne pouvons pas parler des détails pour le moment. Maintenant, nous avons juste besoin de savoir tout ce dont vous pourriez avoir connaissance pour nous aider à identifier son tueur. Henrietta avec elle un petit ami ? Un ami proche que vous pourriez connaître ? Quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir ? »

« Êtes-vous sûrs qu’il s’agissait d’Henrietta ? », interrogea la mère.

« Henrietta n’avez aucun ennemi ! » cria John. « Tout le monde l’adorait. C’était une fichue sainte. Elle venait une fois par semaine avec des provisions. Elle aidait les sans-abri. Ça ne peut pas être possible. Ce doit être une erreur. »

Négociation, pensa Avery.

« Je peux vous l’assurer », dit-elle, « vous serez tous deux appelés plus tard dans la semaine pour identifier positivement le corps. Je sais que c’est beaucoup à encaisser. Vous venez tout juste d’apprendre une terrible nouvelle, mais s’il vous plaît, restons concentrés sur la recherche de qui aurait pu faire cela. »

« Personne ! », rugit John. « Il s’agit manifestement d’une erreur. Vous avez le mauvais enfant. Henrietta n’avait aucun ennemi », déclara-t-il. « A-t-elle été percutée par un bus ? Est-elle tombée d’un pont ? Au moins donnez-nous une idée de ce à quoi nous avons affaire ici. »

« Elle a été tuée », offrit Avery. « C’est tout ce que je peux dire. »

« Tuée », murmura la mère.

« S’il vous plaît », dit Ramirez. « Une chose à laquelle vous pouvez penser ? N’importe quoi. Même si cela vous semble insignifiant, cela pourrait nous être d’une grande aide. »

« Non », répondit la mère. « Elle n’avait pas de petit ami. Il y a un cercle d’amies qu’elle garde. Elles étaient là l’année dernière pour Thanksgiving. Aucune d’entre elles n’aurait pu faire quelque chose de tel. Vous devez avoir tort. »

Elle leva les yeux avec un regard implorant.

« Vous le devez ! »

CHAPITRE CINQ

Avery se gara sur une place libre dans la rue entre des voitures de patrouille et se prépara intérieurement tandis qu’elle jetait un regard vers le quartier général de l’A7 sur Paris Street dans l’Est Boston. À l’extérieur du poste se tenait un cirque médiatique. Une conférence de presse avait été convoquée pour discuter de la scène et un certain nombre de camionnettes de la télévision, de caméras et de journalistes barraient le chemin, malgré de nombreux officiers essayant de les faire bouger.

« Ton public attend », remarqua Ramirez.

Ramirez semblait vouloir être interviewé. Sa tête était relevée et il souriait à chaque journaliste qui se tournait dans sa direction. À sa déception, aucun d’eux n’approcha. Avery avait la tête baissée et marchait aussi vite que possible pour se frayer un chemin jusqu’au poste. Elle détestait les foules. À un moment dans sa vie, quand elle était avocate, elle avait adoré cela, quand les gens la connaissaient par son nom et affluaient à ses procès, mais depuis qu’elle avait au sens figuré été elle-même jugée par la presse, elle avait appris à mépriser leur attention.

Instantanément, les journalistes convergèrent.

« Avery Black », dit l’un d’eux avec un micro vers son visage. « Pouvez-vous s’il vous plaît nous dire quelque chose à propos de la femme assassinée dans la marina aujourd’hui ? »

« Pourquoi êtes-vous sur cette affaire, inspectrice Black ? » hurla un autre. « Ceci est le A7. Avez-vous été transférée dans ce secteur ? »

« Quel est votre sentiment concernant la nouvelle campagne Anti-Criminalité du maire ? »

« Vous et Howard Randall êtes toujours un couple ? »

Howard Randall, pensa-t-elle. Malgré un désir écrasant de couper tout lien avec Randall, Avery n’avait pas été capable de le faire sortir de son esprit. Chaque jour depuis sa dernière rencontre avec Randall, il avait trouvé quelques moyens pour se glisser dans ses pensées. Parfois, une simple odeur ou une image était tout ce dont elle avait besoin pour entendre ses mots : « Cela fait-il resurgir quelque chose de votre enfance, Avery ? Quoi ? Dites-moi… » D’autres fois, pendant qu’elle travaillait sur différentes affaires, elle essaye de penser comme Randall l’aurait fait pour découvrir la solution.

« Dégagez ! », cria Ramirez. « Allez ! Faites de la place. Allons-y. »

Il mit une main dans son dos et la mena dans le poste de police.

Le quartier général du A7, un grand bâtiment de brique et de pierre, avez récemment reçu une grande rénovation d’intérieur. Disparus les bureaux en métal et l’impression maussade d’un organisme géré par l’État. À la place se trouvaient des tables argentées aux lignes épurées, des chaises colorées, et un espace ouvert pour les enregistrements qui ressemblait plus à l’entrée d’une aire de jeu.

Comme au A1 – seulement plus moderne – la salle de conférence était vitrée pour que les gens puissent avoir vue sur l’étage. Une grande table en acajou était complétée de micros pour chaque siège et d’un énorme écran plat pour les conférences.

O’Malley était déjà assis à la table à côté de Holt. De chaque côté d’eux se tenaient l’inspecteur Simms et son équipier, et deux personnes qu’Avery supposa être le spécialiste de la scientifique et le légiste. Deux sièges demeuraient libres au bout de la table près de l’entrée.

« Asseyez-vous », indiqua O’Malley d’un geste. « Merci d’être venu. Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas être sur votre dos tout le temps », dit-il à tout le monde, en insistant particulièrement vers Avery et Ramirez. « Je veux simplement m’assurer que nous sommes tous à la même page. »

« Vous êtes toujours le bienvenu ici », dit Holt avec une affection sincère envers O’Malley.

« Merci, Will. Poursuivons. »

Holt désigna son officier.

« Simms ? », dit-il.

« Très bien », dit Simms, « j’imagine que c’est à moi. Pourquoi ne commençons-nous pas par la scientifique, puis passons au rapport du légiste, en ensuite je vous raconterais le reste de notre journée », dit-il avec emphase au capitaine Holt avant de se tourner vers le spécialiste de la scientifique. « Ça te semble bon, Sammy ? »

Un mince indien était à la tête de l’équipe scientifique. Il portait un costume et une cravate et fit un grand signe quand son nom fut mentionné.

« Oui, monsieur Mark », s’épancha-t-il presque. « Comme nous en avons discuté, nous avons très peu d’éléments. L’appartement était propre. Pas de sang, aucun signe de lutte. Les caméras ont toutes été mises hors d’usage avec une résine époxy transparente que vous pouvez acheter dans n’importe quelle quincaillerie. Nous avons trouvé des traces de fibres de gants noirs, mais une fois encore, ils n’ont offert aucune piste solide. »

L’inspecteur Simms ne cessait d’agiter son menton vers Avery. Sammy avait du mal à comprendre qui dirigeait. Il continuait à regarder vers Simms, Holt et tous les autres. Finalement, il comprit et commença à s’adresser à Avery et Ramirez.

« Nous avons, cependant, quelque chose du chantier naval », dit Sammy. « Manifestement, le tueur a désactivé les caméras là-bas, de manière assez similaire à l’appartement. Accéder au chantier naval sans se faire remarquer impliquerait qu’il ait dû travailler entre onze heures du soir, qui est l’heure où le dernier travailleur a quitté la marina, et six heures le matin, quand les premières équipes sont arrivées. Nous avons trouvé des empreintes de chaussures correspondantes dans la marina et sur le bateau avant que les autres officiers de police ne soient sur la scène de crime. Le pied est une botte de taille quarante-quatre, de type Redwing. Il semble marcher avec un boitement causé par une possible blessure à sa jambe droite, puisque la chaussure gauche a laissé une marque plus profonde que la droite. »

« Excellent », dit fièrement Simms.

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