Avec tout ce mouvement, la tête de Maurelle palpitait, son estomac vacillait, la bile lui remontait dans la gorge. Elle se précipita vers le mâle. Elle entendait sa mère se disputer avec lautre mâle dans le salon, mais elle devait se concentrer sur celui qui la poursuivait dans la chambre de ses parents.
Son visage affichait un regard furieux. Elle lesquiva et courut de lautre côté du grand lit pour le maintenir à distance. « Tu ne nous échapperas pas. Laisse tomber maintenant et tout se passera mieux pour toi. »
Elle secoua la tête et chercha un moyen de sortir de ce chaos. Si elle parvenait à atteindre la fenêtre, elle pourrait senvoler. Elle doutait de ses capacités à tenir la distance avec le martèlement dans sa tête et son estomac détraqué, mais elle nabandonnerait pas maintenant.
Le mâle saccrocha à ses jambes, elle sauta et lâcha un cri sous la douleur intense. Dinstinct, elle donna un coup de pied au Fae. Le spectacle devait paraître comique ! Ses bras se débattaient en lair. Ses cheveux emmêlés virevoltaient autour de son visage.
Le pied de Maurelle percuta la tête du mâle. Elle se replia, continua son agression bâclée, et attrapa ses cheveux. Le bras du Fae sécrasa contre sa poitrine et lenvoya voler à lautre bout de la pièce.
Elle emboutit la commode avec une force qui dépassait tout ce quelle aurait cru possible. Sa main envoya les bibelots en verre de sa mère au sol dans un cliquetis bruyant. Au bruit et à la façon dont les petits objets se brisèrent sous limpact avec le parquet, elle esquissa une grimace.
« Maurelle », cria Nyx.
Maurelle leva la tête pour voir le Fae sauter par-dessus le lit et atterrir à côté delle. Il passa la main dans son dos et sortit une boucle argentée. Lélectricité jaillit de lobjet, sa bouche sassécha aussitôt.
Elle emboutit la commode avec une force qui dépassait tout ce quelle aurait cru possible. Sa main envoya les bibelots en verre de sa mère au sol dans un cliquetis bruyant. Au bruit et à la façon dont les petits objets se brisèrent sous limpact avec le parquet, elle esquissa une grimace.
« Maurelle », cria Nyx.
Maurelle leva la tête pour voir le Fae sauter par-dessus le lit et atterrir à côté delle. Il passa la main dans son dos et sortit une boucle argentée. Lélectricité jaillit de lobjet, sa bouche sassécha aussitôt.
Son combat reprit quand elle commença à se tortiller et à jouer des coudes. Elle caressait lespoir de lui casser le nez. Le bras du mâle autour de sa taille appuyait fort sur son ventre, elle craignait de vomir.
De sa main libre, il porta lobjet argenté à sa bouche et murmura un mot qui le fit vibrer. Sans quelle ait le temps de réaliser ce qui se passait, il lavait frappée sur le côté. Le métal changea de forme et senroula à mi-torse.
Avec son sortilège, il avait espéré le verrouiller sur une autre partie de son corps. Ses ailes restaient libres, tout comme ses mains. Elle saisit le métal avec lintention de retirer le dispositif dattache.
À linstant même où sa main agrippa lobjet, la chambre de ses parents et le Fae au-dessus delle disparurent. Comme chaque fois quelle utilisait ses pouvoirs, elle ne pouvait se concentrer sur rien. Cela dura pendant quelques secondes.
Sa vision séclaircissait ne laissant pour seul souvenir que limpression générale gravée dans sa mémoire. Peu importe ce que lautre côté toujours inconnu lui réservait, il avait éveillé une bonne dose de peur et de détermination.
Maurelle supposait quelle aurait dû prévoir la situation, tout bien considéré larme était maniée par un collecteur. Les collecteurs étaient peut-être Fae, mais elle réalisait très clairement quils ne ressentaient pas la moindre empathie et masquaient toute identité individuelle.
Ses interrogations au sujet de lAcadémie lui provoquaient déjà une angoisse insupportable. Elle refusait de voir sa personnalité seffacer si profondément. Ses parents avaient souvent décrit leur séjour à luniversité, mais elle avait la certitude que linstitution suivait une ligne directrice entièrement différente maintenant.
Lorsque le brouillard se dissipa dans son esprit, elle aperçut le plus beau mâle Fae quelle ait jamais vu. Sa longue période dâpreté et son besoin sexuel accru sublimisaient-ils sa vision du mâle ?
Non, décida-t-elle en apercevant ses traits nets et ses magnifiques yeux vert profond, ses cheveux noirs en désordre, sa petite frange sur son front.
Son air de détermination faisait écho à son propre ressenti au moment où les policiers étaient apparus chez elle. Son cœur saccéléra quand il grommela et senvola dans les airs à toute vitesse. Elle voulait crier, lavertir.
Les mains attachées, il ne pourrait pas parcourir de grandes distances. Le même dispositif dattache étincelait autour de sa taille, elle réalisa quils lavaient utilisé sur lui en dernier.
Alors quil séloignait des Fae qui lattaquaient, la gorge de Maurelle se serrait. Sil réussissait à séchapper, alors lappareil se détacherait delle. La trajectoire de son vol vacilla lorsquil regarda le mâle qui le poursuivait dans le ciel.
Quand locéan apparut sous ses yeux, Maurelle retint son souffle. Ses parents lui avaient donné une description fidèle de lAcadémie. Une végétation luxuriante ceinturait les grands bâtiments de pierre, des ronces dun côté et locéan à larrière.