Brenda Trim - Exhumation Du Roi Fae стр 13.

Шрифт
Фон

Le père dEitin travaillait comme détective à la frontière. Il empêchait les Fae et les métis de quitter lEdge. Sa mère détestait cette amitié avec Eitin, mais tous les deux formaient un duo inséparable. Et, sa maman navait jamais caché ses sentiments à Eitin non plus.

Sa mère lui répétait la leçon en disant quun Fae ne devrait jamais utiliser ses capacités à pressentir un autre Fae contre sa propre espèce. Pour plaisanter entre eux, ils essayaient de deviner combien de fois elle repasserait son sermon.

Quand Eitin recevrait ses pouvoirs, il appartiendrait sans aucun doute à la ligue du feu. Laffectation de Maurelle lintriguait. Il ne lavait pas revue depuis quil lavait regardée marcher vers linfirmerie, mais il ne pouvait pas sempêcher de penser à la belle femelle. « Tu cherches les ennuis », se prévint-il pour la millième fois cette semaine-là.

Quelle bénédiction, il ne lavait pas vue ! Il parviendrait ainsi facilement à garder ses distances.

Son esprit têtu refusait de penser à quoi que ce soit dautre. Les pouvoirs de la femelle allaient-ils sexprimer dans lair ou le feu ? Peut-être même leau ou la terre. Daprès ce quil avait aperçu delle, il doutait quelle appartienne à la terre. Si cétait le cas, avec la rage furieuse qui lhabitait à ce moment-là, elle aurait sûrement déclenché un tremblement de terre ou appelé un rocher.

Elle nappartenait probablement pas à la ligue de leau pour des raisons similaires. Les gardes navaient pas commencé à saigner des yeux, et locéan qui bordait lécole navait pas envoyé de raz de marée sécraser dans le réfectoire. Au plus profond de lui, il espérait quelle le rejoindrait dans la ligue de lair. Elle avait manifesté détonnantes capacités psychométriques, mais elle nétait pas encore apparue en classe. Cétait préférable pour lui, se rappela-t-il. Il navait aucun besoin de multiplier les rencontres gênantes avec la femelle.

Ryker chassa Maurelle de ses pensées ainsi que la façon dont son chagrin le révoltait. Il quitta sa chambre et plaça les protections possibles sur la porte. Dans sa ligue, personne ne devrait atteindre ses capacités à manipuler les métaux. Cette aptitude ébauchait un trait de la terre, mais il ne voulait pas que quelquun entre dans son espace en son absence.

« Hé, Ryk. Tu vas bien ? Tu as manqué le petit déjeuner », fit remarquer Dain en sortant de sa chambre. Les dortoirs se situaient dans de grands bâtiments de cinq étages. La conception de linstallation lui autorisait une indépendance largement supérieure quà la maison, et rendait son séjour à lAcadémie beaucoup plus agréable.

Dain navait pas lair trop pressé de quitter le canapé et daller en classe tandis que Sol et Brokk tenaient leurs livres et blocs-notes en main. Leurs chambres étaient toutes disposées autour dun coin salon central. Ils devaient sentraîner et étudier dans cette pièce.

« Oui. Je ne me suis pas réveillé », mentit-il en ajustant ses livres. Il ne savait pas sil pouvait avoir confiance en eux et partager les questions persistantes qui le hantaient. Certes, ses doutes et ses objections au sujet de lAcadémie diminuaient au fil des jours, mais ils ne sétaient pas complètement évanouis.

Sol gloussa et secoua la tête. « Moi non plus, je ne voulais pas sortir du lit à cinq heures du matin. Ce matelas doit être rempli de nuages ou dun truc du genre. Je naurais jamais cru que je dormirai un jour dans un lit si confortable. »

Son visage devait cacher ses émotions chaotiques mieux quil ne le pensait. Ryker hocha la tête et continua jusquà la porte. « Ça, cest sûr. Jai dormi dans le même lit toute ma vie. Et, ma mère lavait probablement depuis déjà fort longtemps. » Un lit neuf ou moelleux offrait un luxe que la plupart des habitants de lEdge ne pouvaient pas se permettre, donc un matelas confortable représentait un avantage majeur.

Ryker descendit les escaliers et les écouta débattre des différences entre les dortoirs et leur maison. Il tomba daccord avec eux sur ce sujet. La douleur dans sa poitrine diminuait à chaque respiration, ses tripes sassainissaient dans latmosphère purifiée. Soudain, Maurelle sortit en trombe dune pièce en dessous de la sienne.

Ses pieds faiblirent, il se rattrapa à peine avec une main sur la rampe et finit par tomber dans lescalier suivant. « Superbe » semblait un qualificatif édulcoré quand il la regardait. Avec des cheveux propres et brillants et sa pâleur maladive évanouie, sa beauté exerçait une emprise indéniable.

Ses colocataires remarquèrent son retard et se tournèrent vers lui. Ryker ouvrit la bouche, mais Brokk linterrompit. « Hé, Maurelle. On dirait que tu te sens mieux. »

La femelle en question rougit dune légère nuance de rose et sourit. « Merci. Je vais tellement mieux. »

« Et, zut ! Je te trouve super sexy ! » poursuivit Brokk. Son regard balayait sa silhouette de la tête aux pieds. Ryker avait envie de balancer un coup de poing dans sa belle gueule, mais il jugea la réponse complètement inappropriée. Il devrait encourager son flirt. Ryker se montrerait alors probablement moins enclin à céder à son désir pour la femelle.

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3

Популярные книги автора