Brenda Trim - Exhumation Du Roi Fae стр 11.

Шрифт
Фон

En rapprochant son tabouret de Maurelle, il se pencha vers elle et murmura : « Comment sais-tu ce qui mest arrivé ? »

Ses yeux gris étaient bordés de rouge lorsquelle se concentrait sur lui et la sueur perlait sur son front.

« Oh. Le collecteur qui est venu me chercher a utilisé ces bandes magiques

Les entraves, linterrompit-il en expliquant le nom du brassard.

Peu importe, dès quelles mont touchée, je tai vu essayer de téchapper et tomber après avoir heurté la barrière, répondit-elle en agitant sa main.

Tu possèdes des aptitudes psychométriques ? »

Il réfléchissait à ce quelle venait de dire. Elle aussi avait lutté au moment de sa prise en charge. Il ne trouvait rien de surprenant à sa résistance. Il sinquiétait de son état, malgré tout il restait déterminé à maintenir une relation superficielle entre eux. « Tont-ils blessée quand ils tont capturée ? »

Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes et elle baissa la tête. Il observait ses épaules courbées. Il avait été témoin de son combat un peu plus tôt, elle avait perdu à chaque reprise. Elle lui brisait le cœur. Il marmonnait des insultes contre lui-même et se sermonnait en silence pour se convaincre de rester immobile. Il ne devait pas essayer de la réconforter. « Non. Je nai pas été blessée, mais ma mère elle a elle a essayé de maider. »

Elle parlait dune voix tellement basse quil dut se pencher vers elle pour lentendre. « Jespère que ta maman va bien. La mienne nest pas intervenue lorsque jai décollé par la fenêtre.

Tu as de la chance quelle ait tenu sa langue. Ils ont tué ma mère », lança-t-elle en serrant les dents.

Le choc lempêcha dapprécier le feu intérieur quelle venait dexhiber. « Quoi ? Pourquoi restes-tu ici ? Je suis désolé », ajouta-t-il avec précipitation. Son commentaire ne laissait pas transparaître la moindre trace de sensibilité. Jamais auparavant il navait entendu une histoire impliquant la mort lors dune collecte. La disparition de la mère de cette belle femelle lui donnait envie de sabrer le cabinet au pouvoir et de nettoyer la maison. Il trouvait la situation purement et simplement inacceptable.

Il se rappela que cet épisode nétait pas isolé et tous ces incidents semblaient liés. Aucun Fae ne devrait souffrir comme ça. Linjustice frappa directement au plus profond de son âme. Il restait assuré que la situation personnelle de Maurelle nétait pas la seule cause.

« Ces gens sont des monstres. Si javais le choix, je rentrerais à la maison avec mon père et mes sœurs. Ils vont lenvoyer vers lau-delà. »

Il posa la paume de sa main sur son épaule pour lui offrir un peu de réconfort. Elle se tourna vers lui, mais ses yeux ne souriaient pas. Il retira sa main. Son chagrin la portait à vif et la coupait en lambeaux. Malgré tout, il ne voulait pas se rapprocher delle. Hélas, en un éclair, il réalisa quil était peut-être déjà trop tard.

Tout ça expliquait lapparence de ses vêtements. Ils ressemblaient davantage à un pyjama quà luniforme noir estampillé du logo de lécole. Comment avaient-ils pu prendre la vie de sa mère puis la forcer à assister à un banquet de bienvenue comme si de rien nétait ?

À ce moment, il comprit clairement que les rumeurs sur lAcadémie ou peut-être pas les rumeurs sur lAcadémie, mais les rumeurs sur les humains au pouvoir disaient vrai. Après tout, toutes les histoires dhorreur ne naissaient-elles pas de faits réels ?

Ce drame ne relevait certainement pas de lévènement isolé. Ils étaient trop préparés à forcer cette femelle à sincliner devant leurs volontés. Gouverner par la peur assurait un nombre minimal dobjections. Ils lançaient des sorts et avaient recours à dautres subterfuges pour empêcher Maurelle de parler, mais ils ne cherchaient pas à soulager sa douleur le moins du monde.

La scène spectaculaire de son entrée dans le réfectoire avait attiré lattention. Aucun doute ! Plusieurs étudiants autour deux avaient entendu toute laction. La rumeur de la mort de sa mère se répandrait sur le campus en un rien de temps.

« Tu nes pas seule ici », promit-il. Lespoir envahit son regard. « Malheureusement, je soupçonne que tu rencontreras dautres élèves susceptibles de se raccrocher à ton vécu », ajouta-t-il. Il voulait sassurer quelle comprenait bien quil ne parlait pas de lui-même.

« Je sais que tu as raison. Cest pourquoi je ugh », bafouilla-t-elle. Elle grimaça et posa une main sur sa tête. La pâleur de sa peau prit une nuance vert maladif. Sa tête se déplaçait davant en arrière, ses mèches roses volaient.

« Tu nas pas lair en forme. As-tu déjà vu un guérisseur ?

Jétais malade quand les collecteurs mont emmenée. Ils mont obligée à venir ici en premier.

Tu as lair horrible. Linfirmerie se trouve au deuxième étage, en bas de laile est. »

Il se leva, il ne pouvait vraiment pas lui offrir davantage. Hors de question de placer plus de cibles sur son dos quil en avait déjà.

« Merci », marmonna-t-elle. Elle se leva à son tour.

Il marchait à côté delle et aurait souhaité agir pour améliorer sa situation. Ni lun ni lautre ne parlèrent en marchant. Il agit comme un imbécile et il ne lui dit même pas au revoir quand ils se séparèrent. Il continua jusquà son dortoir au quatrième étage.

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Скачать книгу

Если нет возможности читать онлайн, скачайте книгу файлом для электронной книжки и читайте офлайн.

fb2.zip txt txt.zip rtf.zip a4.pdf a6.pdf mobi.prc epub ios.epub fb3

Популярные книги автора