Dawn Brower - Captiver Une Princesse Américaine стр 5.

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C'était une chambre luxueuse. Une chaise et une table d'appoint assorties se trouvaient près de la fenêtre. Une cheminée se trouvait du côté opposé de la pièce flanquée dun petit canapé et dune table basse. Dans une autre pièce plus petite, un lit moelleux recouvert dun dessus de lit brun à broderies dorées remplissait l'espace. Une table de chevet se trouvait à côté du lit. La chambre est éclairée par deux portes-fenêtres donnant sur un balcon.

La suite nétait pas aussi spacieuse que ses appartements à Londres, mais elle ferait l'affaire. L'hôtel avait fait un excellent travail en s'adressant aux goûts les plus raffinés des riches et des privilégiés. Il devrait s'intégrer, et d'une certaine manière, cela lui laissait un goût amer dans la bouche. Julian posa son sac sur le lit et se dirigea vers le meuble de toilette situé à l'autre bout de la pièce. L'eau avait déjà été mise dans le pichet. Il en versa dans la vasque et saspergea le visage, puis le sécha avec une serviette accrochée à proximité. Cela le rafraîchi un peu et nettoya la poussière du voyage. Peut-être qu'il irait explorer ce Gramercy Park.

Il empocha les clés et sorti de sa chambre, soudainement excité. Il pourrait se promener dans le quartier et peut-être trouver un club de gentilhommes. Il aurait besoin d'un verre, ou de plusieurs. Se reposer lui semblait impossible pour le moment. Julian sortit de l'hôtel en sifflotant et descendit la rue. Le parc était assez proche, mais il n'avait pas vraiment envie de l'explorer pour le moment.

- Julian, sécria un passant.

Il sarrêta net. Personne ne pouvait savoir qu'il est arrivé ou même qu'il se trouvait New York. Il se retourna lentement vers lappel et soupira de soulagement. Bien sûr, William Collins lavait reconnu. Il l'avait vu discuter avec Brianne à Penn Station. Il colla un sourire joyeux sur son visage et salua son congénère.

- Logez-vous dans ce quartier ? Il ne savait pas quoi lui dire d'autre.

William hocha la tête d'acquiescement.

- Oui, notre père a acheté une maison de ville juste au coin de cette rue. Manhattan est le faubourg à la mode en ce moment. Il aime aussi l'idée d'un parc privé pour que notre mère et Brianne puissent s'y promener.

Gramercy Park prenait soudainement un attrait supérieur. Si sa sœur ou sa mère résidaient ici, il se sentirait mieux en sachant qu'elles étaient en sécurité dans un parc exclusif.

- Je suis à l'hôtel Irving, indiqua Julian en désignant la bâtisse quil venait de quitter. Combien de temps séjournez-vous en ville ? N'est-ce pas la pleine saison à la plantation ?

Il ne savait presque rien des activités de Lilimar. Cela semblait être une question raisonnable à poser.

- Je préférerais ne pas être ici du tout, répondit William.

Il lui lança un regard noir.

- Mais quelqu'un devait accompagner ma mère et ma sœur. Mon père sera là dans quelques semaines, je pourrai alors retourner à la maison. Il y a toujours quelque chose à faire à Lilimar.

Il inclina la tête.

- Qu'est-ce qui vous amène ici ? L'Angleterre vous ennuie-t-elle ?

D'une certaine manière, cétait le cas, et cela lui donnait l'excuse parfaite pour explorer ce que l'Amérique avait à offrir.

- J'ai voyagé pour affaires dans des endroits très différents. Mon père pense quil serait bien pour moi dobserver comment les choses fonctionnent en Amérique.

Julian haussa les épaules.

- Je doute que cela ajoute de la valeur à mon éducation.

Son père ne soupçonnait pas quil travaillait en tant quespion, et Julian entendait que cela reste ainsi. Agir comme un bourgeois affranchi convenait parfaitement à la personnalité qu'il voulait afficher au monde.

- Connaissez-vous un bon club dans le coin ?

- Le Club Player se trouve coin de la rue, au 16 Gramercy South, répondit William. C'est un club réservé aux membres.

Julian plissa les yeux et demanda :

- Ça veut-il dire que je ne peux pas y entrer ?

Ce club semblait être lendroit incontournable à sa mission. Ses membres faisaient probablement partie de laristocratie et de lélite new-yorkaise.

William sourit.

- Pas exactement.

Il pointa vers le sentier menant au club.

- Il se trouve que je suis membre. Suivez-moi, et je vous présenterai à l'admission. Cependant, je dois vous avertir que l'adhésion est payante, mais qu'elle en vaut la peine si vous voulez une certaine discrétion. Je suis à New York bien plus souvent que je ne le voudrais, et rejoindre le club sest trouvé nécessaire.

Il soupira.

Je m'y rendais quand je vous ai aperçu devant moi. Ma sœur met ma patience à l'épreuve. J'ai dû m'échapper pendant un petit moment.

Ça semblait être une ouverture pour discuter des penchants de Brianne. Au lieu de cela, il adopta une approche légèrement différente.

- Je comprends. Ma propre sœur est difficile dans ses bons jours.

Il fourra ses mains dans ses poches et suivit son acolyte.

- J'ai eu une petite rencontre avec la vôtre à Penn Station. Elle n'était pas disposée à accepter mon aide.

William roula les yeux et dit d'un ton acerbe :

- Elle croit quelle a toujours raison et quelle a la science infuse. Si elle pouvait sortir de son nuage assez longtemps pour prêter attention à ce qui l'entoure, nous naurions probablement pas été séparés à notre sortie du train. C'est par pure chance que nous l'ayons trouvée relativement vite.

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