AAVV - Acoger, abastecer y financiar la corte стр 12.

Шрифт
Фон

48. Sobre esta pretensión y sus manifestaciones en la mesa, véase RIERA MELIS, 2013, pp. 65-100, y sobre todo SERRANO LARRÁYOZ, 2002; GARCÍA MARSILLA, 1993; e ID., 2010; sobre el consumo suntuario de los cortesanos, véase por ejemplo el caso del privado castellano Álvaro de Luna: VILLASEÑOR SEBASTIÁN, 2014, pp. 611-628.

49. Entre numerosos ejemplos de la Corona de Aragón, véase: FURIÓ, 1999; VERDÉS PIJUAN, 2004; SÁNCHEZ MARTÍNEZ, 2009. Estudio comparativo del caso portugués en COSTA DOMINGUEZ, 2012; para el reino de Navarra, véase: CARRASCO PÉREZ, 1997; RAMÍREZ VAQUERO, 2006.

50. Desde sus primeros estudios hasta la síntesis más recién: LADERO QUESADA, 1973 y 2011; mientras que para el caso aragonés se podrían citar los numerosos estudios de Manuel SÁNCHEZ MARTÍNEZ, entre los cuales, 1995 y 2010. Para el ejemplo navarro, véase: RAMÍREZ VAQUERO, 1999; MUGUETA MORENO, 2008, 2014; y para el ejemplo portugués: DUARTE, 2006; CASTRO HENRIQUES, 2008; COSTA DOMINGUEZ, 2015.

51. Entre otros muchos estudios, véase por ejemplo sobre los casos castellano y navarro: GARCÍA FERNÁNDEZ, VÍTORES CASADO, 2012; ORTEGO RICO, 2015a. Para la Corona de Aragón, véase, por ejemplo: IGUAL LUIS, 2000; NAVARRO ESPINACH, IGUAL LUIS, 2002; NAVARRO ESPINACH, 2015; CATEURA, MAÍZ, TUDELA, 2015; REIXACH SALA, 2012; REIXACH SALA, TELLO HERNÁNDEZ, 2016. Es importante señalar también el dinamismo de la red de investigación Arca Comunis (<http://www.arcacomunis.uma.es>), y los varios proyectos de investigación dedicados recientemente a estos temas, tal como los proyectos del MICINN Financieros al servicio del poder en la Corona de Aragón (s. XIV-XV): métodos, agentes, redes (HAR2011-24839, Institució Milá i Fontanals, CSIC, Barcelona 2012-2015, investigador principal: Pere Verdés Pijuan) y Mercado financiero y pequenas ciudades en la Cataluna nororiental de los siglos XIV y XV (HAR2011-27121, Universitat de Girona 2012-2014, investigador principal: Pere Ortí Gost), o, anteriormente, Fiscalidad, Estado y poder feudal en el Occidente mediterráneo medieval (BHA2002-00964, Universitat de València 2002-2005, investigador principal: Antoni Furió).

52. NARBONA VIZCAÍNO, 2015, pp. 197, 198, 204.

53. ORTEGO RICO, 2015b.

54. Según GARCÍA MARSILLA, 2013, p. 299, los precios crecieron en Valencia al residir allí el rey Alfonso el Magnánimo. Parece por ejemplo que, en Roma, a finales de la Edad Media, los precios de los alquileres subían o bajaban según la presencia de la corte del papa: ESCH, 1989, p. 129, citado por PARAVICINI, 1995, p. 12, n. 21.

55. Sobre el derecho de la corte del duque de Borgoña de no someterse a las normas de los gremios parisinos, véase BERLAND, 2015, pp. 190-191.

56. STABEL, 2006, p. 116. Se tendría que estudiar este impacto económico indirecto, en relación con la influencia cultural de las cortes sobre los entornos urbanos.

57. Véase GARCÍA MARSILLA, 2013, p. 299.

58. NARBONA VIZCAÍNO, 2015, una primera versión de su estudio se presentó durante el congreso de Valencia Abastecer y financiar la corte (nov. 2014).

59. STABEL, 2006, STABEL, DUERLOO, 2105.

60. BERLAND, 2009; EAD., 2017.

61. BLOCKMANS, JANSE, 1998; BLOCKMANS, 2012, p. 72: «the economic impact depended very much of the size of the city, its social and economic structure: the larger and economically more diversified, the smaller the relative impact of the court as an additional factor on demand».

62. BARRAQUÉ, 2009, p. 40. Para él, eso se explica por el desequilibrio introducido por la demanda masiva de la corte en el sistema de precio justo.

63. Véase la defensa de esta tesis por AURELL, 1996; sobre la tesis de la «traición de la burguesía» y el debate sobre la imitación de usos aristocráticos o caballerescos por parte de las elites urbanas y sus consecuencias al nivel de ascenso social, véase Paulino IRADIEL MURUGARREN, 2001, pp.113-114.

INSTALACIÓN DE LA CORTE EN LA CIUDAD

UNE COUR EN VILLE, AU QUOTIDIEN. ALPHONSE LE MAGNANIME ET NAPLES (1442-1458)

Roxane Chilà Université Bordeaux Montaigne

Les études curiales qui fleurissent à lheure actuelle bénéficient de la dynamique initiée par les travaux sur les spectacles offerts par la royauté française à ses sujets à loccasion des entrées de ville, des funérailles, des lits de justice etc., qui ont souligné limportance politique des fêtes et des cérémonies curiales1. Les villes qui abritent les cours et servent de décor à ces festivités se trouvent alors propulsées au premier plan de lanalyse; létude des fêtes et celle des palais urbains sont les domaines par excellence de la mise en relation de la cour et de la ville2. Le langage symbolique déployé dans larchitecture et lors des spectacles, ainsi que les messages politiques quil véhicule, permet de comprendre en profondeur lidéologie royale. Christiane Klapisch-Zuber a souligné que le rituel contribue à la fois à établir, confirmer et parfois transformer les relations de pouvoir entre gouvernants et gouvernés3. Il «signifie et construit» des rapports de pouvoir.

Cependant, les critiques adressées par les historiens français (dont justement Christiane Klapisch-Zuber et Alain Boureau4) aux travaux «cérémonialistes» pointent le manque de prise en compte du religieux et de linfluence de la liturgie dans ces analyses, et encore limportance cruciale dune contextualisation fine pour faire émerger le sens des cérémonies ou des rites, termes auxquels Alain Boureau propose de substituer ceux de commémoration ou de célébration. Une autre démarche, complémentaire, susceptible denrichir les travaux sur les cours urbaines, consiste à prendre délibérément le contrepied de cette histoire de la présence curiale en ville faite au miroir des célébrations et des événements exceptionnels. Il sagit alors de centrer lenquête sur les lieux de vie et de sociabilité des curiaux au quotidien; les pratiques religieuses et de consommation; les rapports des hommes du roi et des habitants de la capitale. Cest aussi le projet de la présente contribution.

Une telle démarche est particulièrement salutaire dans le cas de la Naples dAlphonse le Magnanime. Roi dAragon depuis 1416, Alphonse est lhéritier de Ferdinand Ier de Trastamare, élu en 1412 pour succéder à la maison de Barcelone sur le trône aragonais. En 1420, la reine de Naples Jeanne II dAnjou, sans enfant, propose à Alphonse de ladopter et de faire de lui son héritier5. La Sicile est déjà aragonaise depuis 1282 et, quand loffre de la reine angevine arrive, Alphonse se trouve en Corse. Dhorizon politique familier, lItalie devient alors pour trente ans le champ de bataille du Magnanime. En effet, Jeanne de Naples, après avoir offert son royaume, suscite un concurrent à Alphonse en adoptant à sa place Louis dAnjou en 1423. Les princes aragonais et angevins guerroient par intermittence jusquen juin 1442, date à laquelle Alphonse bientôt célébré comme le «Magnanime» par les humanistes quil a réunis autour de lui, dont Lorenzo Valla et Antonio Beccadelli fait la conquête définitive de Naples. La prise de la ville signe la défaite complète de son rival. Cette victoire, qui ajoute au patrimoine familial la couronne de Naples à celle dAragon, est célébrée seulement en février 1443, avec quelques mois de délai imposés par une campagne militaire dans les Marches (contre Francesco Sforza). Ce délai permet toutefois aux autorités municipales et aux humanistes de lentourage royal, ainsi quaux communautés florentine et catalane de Naples, de mettre au point une entrée grandiose et une journée de festivités extraordinaires. Alphonse célèbre le premier triomphe urbain depuis lantiquité impériale, et ses thuriféraires font en sorte que lévénement soit connu dans toute la péninsule italienne, où larrivée de ce roi étranger est accueillie avec circonspection.

Ваша оценка очень важна

0
Шрифт
Фон

Помогите Вашим друзьям узнать о библиотеке

Похожие книги

Грань
11.5К 154