Bryant Johnson
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© 2021 - Bryant Johnson
Traduit par Marie Anne Jacquet
1 Chapitre 1
Cest lautomne 2017, à Hampton Roads, en Virginie, Marc Dazet est journaliste, et il travaille pour le journal Virginia Pilot, basé à Norfolk, en Virginie. Marc a 32 ans et il est marié depuis trois ans à Sundara. Ils ont une belle fille ensemble, Laura.
Cela fait sept ans que Marc y travaille en tant que journaliste. Il a commencé à la circulation, et il a travaillé, de manière à parvenir à quelque chose qu'il avait toujours eu envie de faire.
Dire la vérité sur la vie dans la communauté et à l'étranger, a toujours été, en effet un des objectifs de Marc. Il lit les journaux dautres Etats, de manière à rester informé, comme le New York Times, et le Chicago Tribune. Quel que soit le journal qui fait la une, Marc le lit. Il a pour habitude, tous les jeudis, de choisir un journal d'une autre région, au hasard.
Jeudi, Marc a choisi un journal au hasard dans le but den découvrir les histoires ainsi que les techniques d'autres reporters. Aujourd'hui, il a choisi un journal basé dans le New Hampshire, qui sintitule The Laconia Daily Sun. Dans le bureau de Norfolk, il y a une pièce où les reporters peuvent choisir des journaux pour voir ce que fait la concurrence et découvrir des événements dignes dintérêt dans tous les États.
Alors que Marc parcourait le journal du New Hampshire, le titre en gras sur la première page retint son attention :
UN HOMME ORIGINAIRE DE SEABROOK, NH, REMPORTE
LA SOMME DE 429,6 MILLIONS À LA LOTERIE POWERBALL
Marc sut automatiquement que cela pourrait faire une bonne histoire. C'était tellement bien, quil se prit à rêver un instant, comme s'il avait lui-même remporté la cagnotte. Il commença à imaginer ce qu'il ferait avec tout cet argent. Il était toujours en train de rêvasser lorsque sa curiosité de journaliste le ramena à la réalité. Aussi, il poursuivit sa lecture.
L'histoire disait que cétait le plus gros gagnant de l'État du New Hampshire. Sur limage, toute la ville de Seabrook semblait être présente à larrière-plan de la photo. Dans l'histoire, on lui demandait ce qu'il allait faire avec l'argent. Et il disait qu'il prévoyait de lutiliser pour assurer un avenir confortable aux générations à venir de sa famille. Il y avait autre chose à lire, mais Marc sarrêta, en pensant, « J'aimerais bien le rencontrer et faire un article à son sujet pour notre journal ici en Virginie qui fait ce genre de chose ». Marc replia le journal entre ses mains, et il sortit.
Alors quil se dirigeait vers le bureau de sa rédactrice en chef, il reçut un message de sa femme :
Sundara : « Bonjour chéri, comment va mon journaliste ? »
Marc : « Ça va, les cookies que tu mas préparés étaient bons, je les ai mangés au déjeuner. »
Sundara : « Vous savez que j'aime cuisiner pour vous, Dazet. »
Marc : « J'aurai quelque chose à te dire, plus tard. »
Sundara : « DIS-LE MOI MAINTENANT. »
Marc : « Je ne peux pas, maintenant, mais tu sais que je te le dirai quand je rentrerai à la maison. »
Sundara : « D'accord, tu as intérêt à me le dire plus tard, sinon PAS de cookies, mdr. »
Marc replaça le Samsung 6 dans son étui tout en poursuivant son chemin, le journal à la main. Tout en avançant, il se remit à penser à cette histoire qui avait eu lieu dans le New Hampshire. Il se demandait comment il allait pouvoir dire à la rédactrice en chef quil voulait faire un reportage sur le gagnant. Marc s'arrêta, puis il marcha plus lentement, pour se rendre à son bureau. En regardant vers le haut de la porte en bois vitrée il vit le nom, « Directrice de la rédaction, Amelia Williams ». Il frappa à la porte, et ce nest quaprès avoir entendu, « Entrez », quil pénétra dans le bureau.
« Bonjour Amelia, comment allez-vous aujourdhui ? Comment va le monde de lactualité ? »
« Eh bien, cela ira mieux lorsque lon racontera des nouvelles plus solides. »
« Écoutez, voici ce que je pensais. Je vais être en vacances cet automne, et jaimerais faire un reportage dans le New Hampshire. »
Elle se dirigea vers la fenêtre, et tout en regardant la circulation en dessous, elle se mit à soupirer : « Où cela, dans le New Hampshire ? »
J'enlevai mes lunettes, les déposai sur la table pour réfléchir à la façon de lui faire accepter cette histoire.
« Cest un endroit qui s'appelle Seabrook. »
« Hmmm, de quoi sagit-il ? »
« Eh bien, il y a un type qui y a remporté la cagnotte du Powerball », dit Marc en remettant ses lunettes, tout excité.
Amelia s'arrêta, faisant signe de ne prêter aucun intérêt à l'histoire. Elle tourna le dos à la fenêtre, sassit sur son fauteuil, et dit : « Et...?»
Marc, en parlant avec les mains, lui répondit : « Eh bien, l'histoire, ce n'est pas le fait qu'il a gagné, c'est ce qu'il va faire avec son gain. Il veut pouvoir en faire profiter les générations à venir de sa famille », sarrêta-t-il, en serrant les doigts.
« J'ai pensé à cela que ce serait une bonne histoire. J'ai pensé que je vous poserais d'abord la question. Vous pouvez y réfléchir, et mappeler si je peux faire le reportage », dit Marc.
Amelia se leva de sa chaise, plaça la main sur son menton, en ayant lair de réfléchir. Marc se mit alors en « mode panique », bien connu par les reporters, en attendant sa réponse.
Les cinq minutes qu'il lui fallut pour y réfléchir lui semblèrent durer une demi-heure.
« D'accord, je vous appellerai demain matin. Rentrez chez vous, je vous appelle pour vous dire ce qu'il faut faire. »
Marc lui serra la main et sans dire un mot, sortit lentement du bureau. Il commença à rassembler certaines choses sur son bureau. Et il fit une copie de l'histoire du journal de Seabrook. En se rendant directement au parc de stationnement, ses pensées rebondissaient sur l'histoire, et il lui fallut un certain temps pour ouvrir la portière de sa Jeep Cherokee.
Il fit un virage à gauche sur Brambleton Avenue, dans Norfolk, VA. Cette région est divisée en sept villes. Marc travaillait dans une ville de la région, et il vivait dans une autre ville nommée Virginia Beach. Dans un appartement avec vue sur l'océan, avec sa femme et sa fille. Il lui fallait vingt minutes, en voiture, depuis son travail jusquà son domicile, le long de l'océan. Marc avait toujours été émerveillé par les paysages de Hampton Roads. Il avait un surnom pour les gens qui vivent dans cette partie de la Virginie. Il les appelait souvent « Les gens de leau ». Pour Marc, ils étaient uniques, tout comme le sont les caractéristiques de l'eau de mer, des dauphins aux baleines, à l'espadon, et même aux requins. C'était dans cette communauté que vivait et travaillait Marc, Hampton Roads.
Quand Marc arriva à la maison, il déverrouilla la porte dentrée, et fut accueilli par sa femme, Sundara.
« Salut chéri, contente que tu sois rentré à la maison, » dit-elle, lui tapant dans la main et le tapant du coude.
Un mélange de Sundara et de Marc, reflétant leur personnalité réciproque, transparaissait dans lappartement, où lon pouvait voir des filets de poisson, des coquillages,
Des antiquités, et du mobilier « tendance ». Il y avait une photo de Sundara, qui semblait provenir de l'espace; elle faisait penser à des étoiles au-dessus dune île, et la légende en dessous disait, Galaxie dAndromède.