PALPITATIONS
POÈMES
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Gift Foraine Amukoyo
Translator: N`DOUA OI N`DOUA DIBY GASTON
Publié par
© 2020 - Gift ForaineAmukoyo
Première publication: 2018
Tous droits réservés
Première impression: Octobre 2018
Dédicace
Aux personnes, belles et compatissantes dans l'âme
Chants du cœur
La colère du ciel
Braises silencieuses
Amour de chauve-souris
La forme du cœur
Teaser noir
Jurons
La fête de l'amour
La nuit des dames
Désert de désir
Le flambeau de l'amour
Mon amour
Une pomme à Sodome
Verrouillage
Amoureuse
Dans mes yeux
Notre amour, dâge en âge
Lune ensoleillée
Petit ami
On se moque des illusions
Ma fille lanterne
Chagrins déclair
Omena
Radar aveugle
Jardin tendre
Un printemps éclaté
Gants d'enfants
Cache-cache
Autel souillé
Petit agneau
Hymne aux glandes mammaires
Sablier
Rebaptiser son enfance
Vous n'avez pas gagné
Mère
Affection
La colère du ciel
À chaque coup, il souffle
Le ciel s'est raidi pour le pillage
Il y a une tempête à laquelle il faut résister
Qu'il brasse le tonnerre
Ou qu'il scintille la foudre
La pluie ne se flétrit pas
Jusqu'à ce qu'elle nourrisse la terre de sa semence
C'est son désir de peler avec des chaussettes ou de sucer
Puisque le sol n'est pas à l'abri de ses poussées
Ton sceau est de pousser ou de mettre les inondations
Sur son scintillement
Mon cœur ta fait vibrer
Tout ce que je désire, c'est de te séparer la poitrine
Et de donner des baisers de plumes à ton cœur
Pour te mouiller l'âme et le corps
Et mettre tes battements sur une nageoire
Pour réchauffer mon froid de ton feu
Car cette chaleur que tu me donnes
a laissé cette douceur lancinante
Braises silencieuses
Autrefois étincelantes, croustillantes et volantes
Ces braises se sont tues
Désormais muettes et sourdes à mes semelles
Plus solitaires que l'aube
Aussi froides que possible,
Ces braises nont jamais porté de chaleur
Les briquets s'endorment
Les nuages s'impatientent
Comme les pieds d'un ouragan
Quand la demi-lune
Embrasse d'adieu les étoiles
La pleine lune se lève en plus de la nuit
Et on ne se sent pas seul
Ce qu'elle avait entièrement connu
S'aimer soi-même
Se sentir soi-même
J'attendais le tuyau en moi
Mais la tuyauterie est si malhabile
Des cornemuses jouant des airs divers
De moi-même, donc je cherche
La marche des peaux de Hadès
Assis sur ce plafond
Les roues et les bobines de la volonté
Lâchent prise ; donc je lâche prise
Amour de chauve-souris
Aime-moi si tu veux
Je ne peux pas ten supplier
Touche-moi si tu le souhaites
Ce geste peut faire renaître des passions brisées
Je m'ouvre à tes caresses
Pour la sensation de tes mains
J'ai des frissons dans le dos
Mes entrailles fondent comme de la cire
Tes chuchotements imprudents
Les papillons de fil de fer me tapent sur les nerfs
Les picotements sur mes tétons
Font de mon journal intime vulvaire un produit laitier
Ton épée plonge mon fourreau dun souffle furieux
Et toujours, la mauviette se rend
Avec un abandon imprudent
Jurer sur des serments sauvages de ne plus jamais succomber
Pourtant, à chaque fois que tu fais du bruit,
Je m'épanouis comme une fleur pour