Parmi les trois villes mentionnées ayant été des constructions extraordinaires réalisées par Salomon, Gezer sest avérée être seulement une citadelle couvrant une petite parcelle de terre entourée de mur en casemate, de deux murs parallèles avec un espace vide au centre. La ville au-dessus de Hazor nétait que partiellement fortifiée environ 7,5 acres sur un total de 135 acres et fut érigée à lÂge de bronze. Quant à Megiddo, elle ne couvrait quune petite parcelle de huttes et non de bâtiments, sans aucune preuve de mur fortifié.
Dautres contradictions également émergent à la suite des fouilles à Jérusalem la prétendue capitale de la monarchie unifiée où de vastes fouilles au cours des 150 dernières années ont révélé des vestiges impressionnants de villes vers le milieu de lÂge de bronze et lÂge de fer II (la période du Royaume de Judée). En dehors de quelques fragments de poteries, aucun prestige de bâtiments de la période de la monarchie unifiée na été découvert. Compte-tenu de lexistence des vestiges conservés des périodes antérieures et postérieures, on pourrait conclure que Jérusalem à lépoque de David et de Salomon nétait quune petite ville avec au maximum une petite citadelle pour le souverain, mais certainement pas la capitale dun empire impressionnant tel décrit dans la bible.
Comme ils étaient évidemment conscients du mur de Jérusalem du 8ème siècle et de sa culture, dont les prestiges avaient été découverts dans différentes parties de la ville, les auteurs bibliques ont donc transféré ce scénario à lépoque de la monarchie unifiée. On peut supposer que le statut le plus proéminent de Jérusalem fut acquis suite à la destruction de sa rivale, Samaria, qui fut assiégée pendant trois ans par lassyrien Sargon II avant de finalement se rendre en 722 av. J.-C.
Outre les doutes justifiés sur les détails historiques et politiques du récit biblique, des questions sur les doctrines et le culte des israélites ont également été soulevées y compris la date à laquelle le monothéisme a été adopté par les royaumes dIsraël et de Judée. Par exemple, à Kuntillet Ajrud dans la partie sud-ouest de la région Néguev et à Khirbet el-Kôm au piémont de Judée, des inscriptions hébraïques ont été découvertes mentionnant YHWH et son Ashera, YHWH Shomron et son Ashera, YHWH Teman et son épouse Ashera. Les auteurs étaient évidemment familiers avec le couple de dieux YHWB et son épouse Ashera, et ils envoyèrent des bénédictions au nom du couple. Ces inscriptions du 8ème siècle av. J.-C. suggèrent la possibilité que le monothéisme en tant que religion détat était en réalité une innovation de lère du Royaume de Judée suite à la destruction du Royaume dIsraël.
Les découvertes archéologiques sétaient révélées être cohérentes avec les conclusions de lécole critique des études bibliques selon lesquelles David et Salomon auraient pu être des chefs tribaux du royaume régnant sur des petites zones dont Hébron et Jérusalem, prouvant quils nétaient pas seulement des royaumes séparés et indépendants mais parfois même des adversaires. Par conséquent, le récit colmaté de la monarchie unifiée est une concoction historique imaginaire écrite au plus tôt à lépoque du Royaume de Judée dont le nom est toujours un mystère. Ce qui était étonnant dans tout cela était le fait quun état-nation du peuple juif y compris le très intelligent Abe Goldman citait des erreurs bibliques flagrantes comme justification à son appropriation illégale et violente des terres, des biens et des ressources palestiniens.
Tunnels du Mur occidental, Jérusalem-Est, Territoires occupés palestiniens
Yaakov Katzir était un juif ashkénaze de Russie, qui au sens strict du terme nétait pas un sémite. La recherche minutieuse et impartiale avait en effet révélé que le mot sémite navait aucun rapport avec un groupe religieux ou ethnique particulier mais avec un groupe à langues sémitiques, y compris lamharique (parlé par les éthiopiens et les érythréens sur les terres anciennes dAbyssinie), larabe (parlé par les arabes et autres pays musulmans étant la langue du Coran), laraméen (parlé principalement par les chrétiens dIrak, certains catholiques et chrétiens maronites), lhébreu (parlé par les israéliens, certains juifs et autres en dehors dIsraël) et le syriaque (parlé par différentes parties de la Syrie et du Moyen-Orient).
Les experts linguistiques soulignent également quAbraham, le père des arabes et des juifs, ne parlait pas hébreu, mais laraméen qui était la langue de la terre. Les juifs authentiquement génétiques venaient dEspagne, du Portugal, de lAfrique du nord et du Moyen-Orient et étaient connus sous le nom de Séfarades, un mot dérivé de lhébreu Sepharad qui se rapporte à lEspagne. Les juifs séfarades, à cause de leur familiarité avec leur propre histoire et la véritable signification du mot sémite, ont tendance à éviter le terme antisémitisme car il est fondamentalement absurde. Alternativement, les juifs ashkénazes profitant de la loi israélienne du retour la législation israélienne adoptée le 5 juillet 1950 donnant aux juifs le droit au retour, le droit de vivre en Israël et le droit dobtenir la citoyenneté israélienne nont aucun lien avec la Palestine tel observé par H. G. Wells dans son Outline of History (Un aperçu de lhistoire) : « Il est très probable que la plus grande partie des ancêtres des juifs nait jamais vécu en Palestine, ce qui en témoigne la prépondérance de laffirmation historique sur les faits. »
Même lhypothèse de longue date que les juifs ashkénazes descendaient des khazars un royaume multi-ethnique qui comprenait les iraniens, les turcs, les slaves et les circassiens qui se seraient convertis au judaïsme par ordre de leur roi fut discréditée par des études prouvant une lignée maternelle largement dérivée de lEurope. Selon de nouvelles preuves provenant dune étude récente dADN mitochondrial transmis exclusivement de la mère à lenfant les juifs ashkénazes descendaient de femmes européennes préhistoriques sans aucun rapport avec les anciennes tribus dIsraël. Cela contredit également lidée persistante que les juifs européens étaient pour la plupart des descendants de personnes ayant quitté Israël et le Moyen-Orient il y a environ 2000 ans.
Sous le titre de Une brève histoire des termes pour les juifs dans lAlmanach juif de 1980, une déclaration a été faite que : « à proprement parler, il est incorrect dappeler un ancien israélite, un juif ou dappeler un juif contemporain, un israélite ou un hébreu. » Cependant, en 1970, Israël a étendu le droit de retour, dentrée et de colonisation pour introduire des personnes dascendance juive avec leurs épouses en continuant à expulser de force et à persécuter les indigènes palestiniens. Ces derniers nont aucun droit de résidents dans les camps de réfugiés qui ne sont plus ou moins que des camps de concentration.
Les réunions de la Fraternité hiramique du Troisième Temple étant organisées au troisième lundi de chaque mois, Yaakov Katzir fut autorisé à visiter les tunnels du Mur Occidental le plus grand projet archéologique-touristique de la Vieille Ville le vendredi précédent pour quil puisse fournir à ses collègues un rapport sur le progrès des fouilles en cours depuis 1969. La prochaine réunion de la Fraternité était dune importance particulière, car un invité dhonneur du Conseil sanhédrin serait présent. Le sanhédrin récemment établi qui était le conseil suprême ou la cour de lancien Israël se composait danciens (juges) dont la dernière décision dengagement à une époque lointaine semblait avoir été prise en 358 avec ladoption du calendrier hébreu.