William Hanna - La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel стр 22.

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Lordre de construire le Temple fut reconnu comme lun des 613 mitzvot (commandements) et une obligation judaïque à remplir. Les grands sages judaïques avaient soutenu que la reconstruction du Saint Temple respectant les dimensions, les caractéristiques et les attributs du Second Temple, était un commandement ferme et précis au peuple dIsraël. Ces commandements bibliques discutables et probablement frauduleux ne constituent cependant pas une justification suffisante pour lapprobation illégale et invariablement brutale et destructive des terres et des propriétés palestiniennes. Il semblerait que chaque fois que les anciens scribes juifs veuillent améliorer ou légitimer la nature et lhistoire du peuple juif et de leurs agissements, ils nont aucun scrupule à attribuer faussement la source de leurs revendications auto-grandissantes à Dieu Lui-même.

Il fut affirmé par exemple que Haram al-Sharif/Mont du Temple dans la Vieille ville de Jérusalem était le site le plus sacré du judaïsme, les juifs le désignant comme le Mont du Temple ou le Mont Moriah (Har HaMoriya). Pour les musulmans, cétait le troisième site le plus sacré après La Mecque et Médine et ils lont appelé Haram Al-Sharif (La Sanctuaire Noble) et la mosquée sous le nom de Mosquée la plus éloignée, également connue sous le nom dAl-Aqsa et Bayt al-Muqaddas en arabe. Les musulmans considèrent que lenceinte dAl-Aqasa était sacrée parce quon leur avait enseigné que la mosquée était la première Qibla la direction vers laquelle les musulmans se dirigeaient pour la prière dans lhistoire de lislam et que cétait lendroit doù le prophète Mahomet avait fait son Voyage nocturne dIsra et Miraj de La Mecque à Jérusalem avant son ascension au paradis. Le récit affirme quil avait voyagé sur un cheval ailé jusquà la Mosquée la plus éloignée où il mena la prière devant dautres prophètes, tels que Moïse, Abraham et Jésus, impliquant clairement sa prééminence sur tous les autres prophètes abrahamiques. Au paradis, il rencontra, fait rare mais brève, Dieu qui lui avait donné des instructions à transmettre aux fidèles musulmans.

La bible hébraïque et les récits judaïques affirment que lenceinte dAl-Aqsa était associé à trois montagnes bibliques dont leurs emplacements, bien quindéterminés, étaient dune importance primordiale : le mont Moriah où lengagement dIsaac aurait eu lieu (Genèse 22) ; le mont Zion (2 Samuel 5 :7) où se trouvait la forteresse dorigine de la tribu des jébuséens (une tribu cananéenne) et la Cité de David ; et le Mont du Temple où le Troisième Temple devait être érigé sur le même lieu présumé que celui du Premier Temple de Salomon à Jérusalem qui en hébreu était appelé Yerushalayim et Qods/Qadas en arabe.

Le Premier Temple aurait été construit par le roi Salomon qui avait régné de 967 à 931 av. J.-C. au cours dun prétendu Âge dor lorsquIsraël avait connu son apogée. Salomon était lhomme qui, après avoir demandé et obtenu la sagesse de Dieu (1 Rois 3 :11-12), avait pris le pouvoir en prenant sept cent femmes et trois cents concubines (1 Rois 11 :3). En dépit de sa responsabilité envers un si grand nombre de femmes, Salomon apparemment trouvait encore le temps et lénergie décrire. On pense quil fut lauteur de nombreuses littératures de sagesse caractérisées par des proverbes destinés à enseigner à la fois la divinité et la vertu. En réalité, il ny a aucune preuve dun Âge dor, aucune preuve que les israélites étaient une grande nation, aucune preuve que de grandes villes avec des structures magnifiques aient existées.

Le personnage de Salomon, ou du dieu Soleil On, était la version israélite du dieu soleil égyptien, Ré dHéliopolis. Malgré le peu décrits sur Salomon, il nexiste aucun document contemporain de son règne. La bible hébraïque affirmait que la construction du Temple de Salomon avait été réalisée avec laide du roi Hiram de Tyr (une partie de lactuel Liban) qui avait fourni des matériaux de qualité, des artisans qualifiés et le légendaire architecte Hiram Abiff. Pour cette bienveillance, Salomon fut obligé de payer au roi Hiram un tribu annuel de 100 000 boisseaux de blé et 110 000 gallons dhuile dolive pure (1 Rois 5 :11). A ce jour, cependant, aucune preuve archéologique du Temple de Salomon na été découverte et la seule référence actuelle prouvant son existence supposée vient de la bible hébraïque. Même les descriptions architecturales de ce Premier Temple manquent dinformations spécifiques et semblent avoir été dressées sur la base de caractéristiques combinées dautres temples en Egypte, en Mésopotamie et en Phénicie.

Lemplacement actuel de Haram al-Sharif/Mont du Temple et de létat dIsraël sont donc idéologiquement basés sur des récits de la bible hébraïque, sa traduction frauduleuse en grec se trouvant à la célèbre bibliothèque dAlexandrie par 70 scribes juifs engagés par le roi Ptolémée II, le monarque grec dÉgypte de lépoque qui comprend le transfert des récits bibliques du nord du Yémen et de lArabie du sud à lÉgypte et la Palestine. Qades, comme mentionné dans la bible hébraïque, était lune des 179 montagnes du Yémen faisant du pays la région la plus montagneuse de la péninsule arabe 80 kilomètres au sud de la ville moderne de Taïz qui na aucun lien avec Jérusalem.

Dans le récit de la sagesse de Salomon offerte par Dieu et de lâge dor, la bible raconte la légende de sa sagesse si répandue et que Bilqis la reine de Saba était venue à Jérusalem pour apprendre de ce grand homme (1 Rois 10 :2). Bilqis faisait partie dune longue lignée de reines matriarcales de Saba qui régnaient sur toute la péninsule du Sinaï et qui avaient connues un véritable âge dor avec de fabuleuses richesses rassemblées de la Route à caravane servant de route principale pour le transport dencens, de myrrhe, de gomme, dor, de textiles, divoire et dépices essentielles pour les cérémonies religieuses et funéraires, ainsi que la préservation des denrées alimentaires. Il est peu probable que Bilqis se soit abaissée à faire ce voyage pour rendre hommage à un autre monarque.

La véracité de ces affirmations doit donc être jugée selon la prétendue exode juive dÉgypte, leur errance dans le désert pendant 40 ans et le lien de ces événements avec la réalité de lIsraël sioniste actuel. Pour commencer, lidéologie sioniste fondamentale se préoccupe avant tout du mot hébreu historiquement connoté Aliyah (ascension), qui signifie voyager ou migrer vers le haut, où la terre promise dIsraël était censée se trouver. Il ne serait donc pas insensé de conclure, selon les preuves disponibles et les recherches scientifiques récentes, que ces migrateurs juifs nétaient pas venus dÉgypte conformément aux concoctions flagrantes de la bible hébraïque mais de quelque part du sud du Levant, où lArabie ancienne et le Yémen se situaient.

En réalisant assidûment la chronique de la géographie de lArabie ancienne et du Yémen et en étudiant les historiens arabes classiques des six premiers siècles de lislam, il était clair aux érudits que le théâtre actuel des récits bibliques israélites sétait déroulé dans ces lieux arabes avec leurs montagnes, leurs vallées et leurs tribus. Il nest pas nécessaire dêtre un érudit ou un chercheur brillant pour découvrir que dans ses premières références à lÉgypte, la bible hébraïque utilisait le nom Mizraim, un petit village insignifiant situé le long de lancienne route de caravanes en Arabie du sud doù les récits israélites, comme ceux de Moïse, ont été développés.

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