Au cours des premières années qui avaient suivi sa création en tant quétat, Israël avait entretenu des relations amicales avec plusieurs pays africains anti-apartheid, dont le soutien à lAssemblée générale des Nations Unis Israël devait contrer lopposition musulmane arabe. Alors que les pays africains cessaient progressivement de soutenir Israël dont les politiques dapartheid étaient perçues comme étant plus dures que celles des afrikaner en Afrique du sud, Israël fut obligé de chercher un allié africain alternatif et cétait avec lAfrique du sud quune alliance dintérêts partagés commença à se concrétiser. Pour commencer, les deux états ont été établis sur des terres volées des autochtones, tous deux étaient en infériorité numérique et entourés dennemis qui devaient être désunis et tenus à distance par la force militaire, et tous deux étaient souvent condamnés par les résolutions de lONU, qui dans le cas dIsraël étaient toujours votées à lencontre par son allié superpuissant laquais et politiquement dénaturé, les États-Unis.
Comme la poursuite dune alliance commerciale était dune importance vitale, Goldman fut envoyé pour la toute première fois en Israël dans le cadre dune mission dexploration, en tant quenvoyé officiel du gouvernement sud-africain et des intérêts commerciaux des entreprises. Son objectif le plus pressant était dassurer un approvisionnement vital de munitions par Israël, munitions indispensables pour la suppression continue de la majorité noire sud-africaine. A un moment donné, Israël avait même accepté de vendre des armes nucléaires à lAfrique du sud, mais laccord échoua en raison des coûts prohibant. En plus de négocier un accord dapprovisionnement en munitions en utilisant Israël comme intermédiaire pour acheter des armes des autres pays qui étaient hors des limites de lAfrique du sud, Goldman avait également contribué à arranger lexpédition par avion de produits agricoles sud-africains en Israël, où ils étaient reconditionnés et réexportés comme étant dorigine israélienne. Ces produits israéliens finissaient alors par se retrouver sur les rayons des grands supermarchés européens en violation aux lois dembargos.
Le service de Goldman à la nation afrikaner fut finalement reconnu en 1983 lorsquil fut le seul non-afrikaner à devenir membre honoré de la société secrète Afrikaner Broederbond (Confrérie), fondée après la deuxième guerre anglo-boer de 1899 lorsque la dépression, après une grave sécheresse et de mauvaises récoltes forçant de nombreux afrikaners à travailler dans les villes et les mines comme travailleurs marginaux une situation qui avait servi à accentuer les tensions raciales entre les afrikaners et les britanniques plutôt quentre les blancs et les noirs. Langlicisation forcée de la culture afrikaner et le débat de se joindre ou non aux côtés des britanniques dans la première guerre mondiale étaient également lorigine de débats et de divisions au sein du peuple afrikaner. Cest donc au cours de cette période de doute et de désillusion que lAfrikaner Broederbond fut créé en 1918 pour œuvrer à lunification du peuple afrikaner et provoquer la victoire électorale éventuelle du Parti national afrikaner en 1948.
Bien que Goldman fut impressionné par la façon dont les destins de beaucoup pouvaient être déterminés en secret par la volonté de quelques-uns parce quils étaient invisibles, inconnus et ignorés il réalisa néanmoins que la domination de la minorité blanche disparaitrait bientôt. Il lui était évident que le royaume afrikaner était voué à léchec et que les juifs sen tireraient en Palestine. Les afrikaners ne pourraient jamais espérer continuer de sen tirer en Afrique du sud. Les afrikaners, contrairement aux juifs, navaient pas été victimes dun Holocauste. Les souffrances des afrikaners 26 000 (10% de la population afrikaner) sont morts dans les camps de concentration au cours de la guerre de Boer nétaient pas comparables à celles de lHolocauste qui avait réuni les nombreuses compassions internationales tolérant des violations continues des droits de lhomme contre une population autochtone. Les afrikaners, contrairement aux israéliens, navaient pas lavantage davoir le soutien des vetos américains à lAssemblée des Nations Unies. Les afrikaners ne disposaient pas dun réseau mondial de lobbyistes bien financés, en mesure dacheter linfluence politique, de contrôler les reportages médiatiques et de réprimer lopinion publique négative. Les afrikaners navaient pas dagents occidentaux politiciens qui influençaient et souillaient le processus démocratique en leur faveur pour soutenir perfidement une prétendue prétention judaïque biblique à la « terre promise ».
En février 1987, Goldman avait commencé à prendre ses dispositions pour profiter de la loi israélienne du retour : un principe fondamental de lidéologie sioniste qui accordait à chaque juif du monde y compris ceux dont les ancêtres nont jamais été ou nont jamais eu de lien avec Israël le droit de sinstaller sur une terre de laquelle les palestiniens autochtones avaient été terrorisés et expulsés de force par les forces paramilitaires sionistes. Par conséquent, près de sept millions de réfugiés palestiniens sans ce droit de retour et considérés apatrides furent privés de tous les droits de lhomme fondamentaux que les gouvernements occidentaux contrôlés par les sionistes prétendaient constamment et impunément se battre pour. En juillet 1988, Goldman et sa famille retournèrent en Israël et devinrent des citoyens israéliens. Ils avaient tout simplement déménagé dun état dapartheid à un autre état dapartheid, dont les politiques beaucoup plus barbares avaient été pieusement conditionnées et vendues au monde comme le seul principe de démocratie au Moyen-Orient, et ont convaincu les nations occidentales dont certaines avaient été un jour des maîtres coloniaux.
Peu de temps après sêtre installé à Jérusalem-Ouest et avoir créé son propre cabinet juridique suite à sa brève expérience de la société en Afrique du sud Goldman sétait joint à la Ville Sainte maçonnique anglophone. La franc-maçonnerie et le judaïsme avaient longtemps partagé une fixation du Temple de Salomon avec la tradition maçonnique alléguant que le légendaire Hiram Abiff (appelé Hiram dans la Bible), architecte et maître artificier, était un personnage allégorique avec un rôle proéminent dans une pièce secrètement jouée pendant les cérémonies dinitiation au Troisième degré de la franc-maçonnerie.
« Le roi Salomon fit venir de Tyr Hiram, fils dune veuve de la tribu de Nephthali, et dun père Tyrien, qui travaillait sur lairain. Hiram était rempli de sagesse, dintelligence, et des savoir pour faire toutes sortes douvrages dairain. Il arriva auprès du roi Salomon, et il exécuta tous ses ouvrages »
Rois I 7 :13-14
Dans le drame maçonnique, Abiff fut assassiné lors dune visite au Temple par trois confrères artisans mécontents et envieux à qui Abiff avait refusé délever au rang de Maître en leur donnant le mot de passe du Maître Maçon. La restauration subséquente dAbiff fut conforme à lhistoire séculaire basée sur la légende de lancien dieu égyptien, Osiris, qui après avoir été assassiné par son frère ambitieux et jaloux, fut ressuscité par sa femme, Isis, qui après diverses aventures dangereuses avait donné alors par naissance virginale à un fils Horus qui par la suite devait venger le meurtre de son père. Par conséquent, le concept de naissance virginale était devenu un élément essentiel pour la création dêtre divins et Isis elle-même devint la personnification de cette grande capacité féminine à concevoir et à donner naissance à une vie nouvelle. Des dessins et des sculptures représentant Isis allaitant son enfant sont devenus le modèle de la Vierge chrétienne et de lenfant, et de nombreuses qualités attribuées à lorigine à Isis furent transférées à la Mère du Christ. Afin de supplanter les divinités païennes populaires, les prêtres de léglise chrétienne devaient sassurer que leurs propres idoles chrétiennes fabriquées par lhomme aient des caractéristiques similaires à celles des divinités païennes dans lintention de les remplacer.