La peur dêtre accusé dantisémitisme était devenue depuis une phobie mondiale que lapartheid israélienne sioniste renforce avec la vigilance de type Gestapo qui sest imprégnée dans les médias, les parlements et les universités. Ceci est particulièrement évident aux États-Unis où le comité des affaires publiques américaines dIsraël (AIPAC) est actif sur les campus avec un programme de développement du leadership politique dactivités pro-israéliennes comprenant des rapports sur les membres, les étudiants et les organisations universitaires qui critiquent les politiques israéliennes. Les « mécréants » exposés dans le Guide universitaire de lAIPAC et la Surveillance campus pro-israélienne sont ensuite soumis au harcèlement, à la suspension et même au renvoi.
Linfluence de lAIPAC auprès du gouvernement américain comprend la fourniture de documents de position politique mettant laccent sur limportance stratégique illusoire dIsraël aux États-Unis. Larchive du Congrès est surveillée quotidiennement et des dossiers complets sont tenus sur les discours, les commentaires informels, la correspondance constitutive et les procédures de vote des membres sur les questions liées à Israël. LAIPAC estime lui-même que plus de la moitié des membres du Congrès et du Sénat (qui mettent les intérêts israéliens au-dessus des citoyens de leur pays) peut toujours être invoquée pour un soutien sans faille. Chaque année entre 70 et 90 dentre eux sont récompensés de voyages en Israël financés par lAIPAC. Lironie derrière lérosion de lAIPAC de la démocratie américaine est quelle est financée avec près de 4 milliards de dollars daide américaine à Israël des contribuables des américains, dont 50 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 47 millions dentre eux recevant des coupons alimentaires.
Le cancer insidieux de lAIPAC se propage également grâce à des voyages au frais de la princesse offerts par les groupes Friends of Israël (Amis dIsraël) dont la plupart sont membres dans les parlements européens, par le Conseil australien des affaires juives et israéliennes (AIJAC) et par le Comité des affaires publiques sud-africaines dIsraël (SAIPAC) récemment créé sefforçant à faire taire la critique dun peuple familier avec les iniquités de lApartheid.
De plus, les grands médias pour la plupart appartenant ou influencés par les amis dIsraël sont également entravés par la peur doffenser le lobby sioniste qui insiste que même le terme Apartheid en Israël est antisémite. Cette mainmise sur les médias est renforcée par les organismes de surveillance sioniste des médias, tels que le Comité pour lexactitude de compte-rendu au Moyen-Orient en Amérique (CAMERA) et la BBC Watch britannique, qui ne perdent pas de temps à dénicher toute référence négative à Israël.
En dépit dêtre une nation dans une crise existentielle profonde, lIsraël culoté continue à prétendre être une démocratie sociale juive avec des valeurs éthiques exemplaires. De telles revendications servent de couverture pour les mensonges, la tromperie, le vol et le meurtre illimité, tout en assurant son irresponsabilité pour ses crimes odieux en déséquilibrant le processus de gouvernance démocratique occidentale. Au lieu de condamner inconditionnellement Israël pour sa dernière attaque contre les palestiniens de Gaza, les dirigeants occidentaux nous prouvent quils ont été achetés pour trahir les valeurs morales de leurs électeurs en dénonçant le faux principe de la « légitime défense dIsraël » en tant quétat juif.
Israël ne possède pas ce droit que ce soit par Dieu ou autre car pendant près de 70 ans, il fut lagresseur en utilisant une brutalité génocidaire similaire à celle des Nazis. Lobjectif du sionisme de créer un « Grand Israël » exige lexpulsion « définitive » des non-juifs, même si cela signifierait que comme la récemment déclaré le ministre de lintérieur israélien « Gaza soit envoyée au temps du Moyen-Âge. » Pendant la Seconde guerre mondiale, dinnombrables vies et ressources ont été consacrées pour vaincre le nazisme. Pourtant, aujourdhui, aucun effort nest fait alors quune forme maléfique encore plus insidieuse détruit lentement le concept de gouvernance démocratique et que la décence humaine se meurt.
Le moment est venu pour que la majorité silencieuse proclame enfin tout haut son outrage sans manifestations, ni violences en envoyant sans relâche des messages courriel à leurs représentants élus. Les politiciens immoraux dont la boîte de réception est régulièrement inondée de milliers de courriels prendre vite conscience quignorer la volonté de la majorité pour servir la minorité sioniste et les intérêts des entreprises naboutirait pas à leur réélection. Le peuple palestinien ne devrait pas être obligé de continuer à payer le prix pour le complexe de culpabilité de loccident concernant lHolocauste.
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Mercredi 9 décembre
Talbiyah, Jérusalem-Ouest
Bien quétant confortablement retraité dans sa résidence de haut de gamme de 1,5 millions de dollars des meubles sur mesure, une piscine et un jardin bien arrosé avec des pelouses bien entretenues à Disraeli Street dans le riche quartier de Talbiyah à Jérusalem-Ouest où dimportants représentants gouvernementaux résidaient, Abe Goldman se levait tous les jours à sept heures du matin pour prendre un café en lisant les dernières nouvelles et ses courriels. Sud-africain né et élevé juif, Goldman connaissait déjà les ramifications dêtre un colon indésirable dans un état dapartheid, où le déplacement et loppression de la population indigène était un élément essentiel du colonialisme qui devait être continuellement justifié au reste du monde en contrôlant et en influençant sa perception à accepter linacceptable.
Lessor fulgurant de Goldman à Johannesburg sétait produit après lobtention de son diplôme en droit commercial à luniversité Free State Faculty of Law à Bloemfontein. Après avoir passé trois ans dans un cabinet davocats commercial, il trouva un poste au département juridique dun conglomérat minier qui contrôlait près de 1 200 filiales impliquées dans tout, de lextraction du charbon anthracite à lexploitation de la culture zouloue aux fins touristiques.
Son opportunité de promouvoir sa carrière sest alors produite fortuitement au début des années 60, lorsque le Conseil de sécurité des Nations Unies avait condamné lapartheid et instauré un embargo volontaire sur les armes. En raison dune série de sanctions accrue et continuelle contre lAfrique du sud, le gouvernement afrikaner et les conglomérats des affaires devaient contourner les embargos et trouver dautres sources dapprovisionnement et dexportation. Israël était leur premier choix, non seulement en raison de ses relations juives commerciales sud-africaines, mais également en raison du fait que ces deux nations partageaient des défis sociopolitiques similaires.
Au cours des premières années qui avaient suivi sa création en tant quétat, Israël avait entretenu des relations amicales avec plusieurs pays africains anti-apartheid, dont le soutien à lAssemblée générale des Nations Unis Israël devait contrer lopposition musulmane arabe. Alors que les pays africains cessaient progressivement de soutenir Israël dont les politiques dapartheid étaient perçues comme étant plus dures que celles des afrikaner en Afrique du sud, Israël fut obligé de chercher un allié africain alternatif et cétait avec lAfrique du sud quune alliance dintérêts partagés commença à se concrétiser. Pour commencer, les deux états ont été établis sur des terres volées des autochtones, tous deux étaient en infériorité numérique et entourés dennemis qui devaient être désunis et tenus à distance par la force militaire, et tous deux étaient souvent condamnés par les résolutions de lONU, qui dans le cas dIsraël étaient toujours votées à lencontre par son allié superpuissant laquais et politiquement dénaturé, les États-Unis.